GLOSSAIRE ENCYCLOPEDIQUE
A L'USAGE DU NON ELECTRONICIEN
MNOPQR
M
moteur
pas à pas : Un moteur pas à pas est constitué
de deux enroulements formant chacun un cylindre creux, et installés dans des
" coquilles " métalliques; celles-ci renvoient les pôles magnétiques sur la
face intérieure des cylindres. Ce renvoi est positionné en un certain nombre
N de paires de pôles par la forme particulière de cette partie des coquilles.
Sur cette circonférence intérieure les pôles sont ainsi disposés alternativement
et régulièrement selon les pôles présents aux extrémités du cylindre. Selon
cette conception mécanique, les pôles identiques sont décalées l'un de l'autre
d'un angle a, et deux pôles opposés d'un angle a/2, l'angle a vaut 2.p/N. Les
deux enroulements qui constituent le stator, sont de plus mécaniquement décalés
l'un par rapport à l'autre d'un angle a/4. Le rotor est constitué d'un aimant
permanent comportant autant de paires de pôles que les stators. L'angle a détermine
le nombre de pas par rotation d'un tour complet. On trouve aisément et à un
coût raisonnable des moteurs pas à pas de 48, 200 voire 400 pas par tour, ce
qui correspond respectivement à des angles de rotation élémentaire de 7,5°,
1,8° et 0,9°.
diagramme montrant la position du stator en fonction de la polarité des
courants de commande.
Deux types de moteurs pas à pas sont construits selon la structure des enroulements.
Un enroulement simple crée la direction du champ magnétique, donc le positionnement
des pôles par le sens du courant qui le parcours. Il faut inverser la tension
pour renverser la polarité magnétique, ce type est dit bipolaire. Deux enroulements
avec point milieu commun peuvent être commutés à l'exclusion l'un de l'autre
et à la demande; correctement orientés ils positionnent les pôles magnétiques
dans des sens opposés, c'est le type unipolaire. A dimensions égales, l'enroulement
du type bipolaire est constitué de fil de plus gros diamètre et permet un couple
plus important.
Commande par pas entiers: Un cycle complet de commande se compose de quatre
étapes correspondant chacune à un pas effectuées dans l'ordre indiqué ci-dessous.
En voici le principe avec moteur à quatre pas.
Commande par demi-pas. Il est également possible de commander le moteur par
une séquence en huit étapes correspondant à huit demi-pas. Remarquons que ce
mode de commande associe des pas " forts " et des pas " faibles " selon que
la position est fixée par l'activation d'un ou des deux enroulements.
commande par demi-pas (4 premiers demi pas)
Commande en micro-pas. Etendons ce raisonnement à l'approche suivante : les
enroulements sont commandés par des tensions fractions de la tension nominale.
Les pôles du rotor vont prendre des positions intermédiaires sous l'action des
forces magnétiques ainsi créées. Un des enroulements d'un moteur bipolaire est
connecté à un alimentation fixe réglée à la tension nominale du moteur, l'autre
enroulement est connecté à une alimentation variable dont nous faisons varier
la tension entre la valeur nominale et zéro. Le rotor prend des positions intermédiaires
fonctions de la tension variable. En fait on s'avise rapidement que le positionnement
angulaire pour être précis nécessite une commande non linéaire des tensions
appliquées
Commande sinus-cosinus, en PWM. Si on examine les chronogrammes de commande
par pas entiers, demi-pas et l'approche en micro-pas, on constate que la meilleure
caractérisation de la position angulaire correspondrait à une commande en sinus-cosinus.Un
changement progressif de position s'étendant sur un pas est obtenu par une évolution
angulaire de p/2 des commandes sinus-cosinus, quatre pas successifs sont ainsi
parcourus avec une évolution de 2p. Il s'agit donc de créer deux tensions sinusoïdales
décalées de p/2. La création de tension en synthèse numérique directe nous semble
la solution la plus simple à mettre en oeuvre. Une Modulation en Largeur d'Impulsion,
MLI ou Pulse With Modulation, permet quant à elle la création de tensions variables
en polarité et tension en recourant uniquement à des techniques de commutations
de semi-conducteurs et ce à partir d'une tension unique.
modulation PWM et signal sinusoïdal.
micron (ou micromètre) : unité dimensionnelle
représentant un millième de millimètre très employée
dans la technologie électronique moderne dont les composants élémentaires
ont des dimensions évaluées en micron et même en fraction
de micron.
microscope à balayage (MEB) : le microscope
à balayage est un descendant du microscope électronique traditionnel
ayant un pouvoir de résolution sensiblement différent. Son grossissement
est généralement limité à quelques milliers, par
contre il peut examiner des surfaces importantes car son faisceau électronique
au lieu d'être figé peut être dévié tangentiellement
à la surface à examiner en réalisant ainsi un "balayage"
d'une superficie bien supérieure à la taille du faisceau d'électrons.
En outre sa profondeur de champ est beaucoup plus importante que celle d'un
microscope électronique traditionnel ce qui va permettre d'obtenir des
images visualisant les reliefs d'une surface. Chacune des images élémentaires
va être enregistrée dans un système informatique et la juxtaposition
de celles-ci permettra la visualisation sur un écran de l'ensemble de
la surface. Les traitements informatiques permettent évidemment des artifices
tels des effets de zoom très spectaculaires. A titre d'illustration la
figure ci-dessous est obtenue avec un tel microscope. L'échelle indiquée
en rouge (500 µm) donne une idée de la qualité des images
obtenues et accessoirement pour cet exemple du savoir faire des chercheurs allemands
en microtechniques.
image MEB d'une microlentille cylindrique partie d'un microcapteur
(Forschungszentrum Karlsruhe)
micro-usinage : Les procédés
de lithogravure propres à l'industrie des composants électroniques
ont peu à peu été généralisés à
la réalisation de composants mécaniques miniaturisés et
l'on parle donc maintenant de micro-usinage du silicium ou de certains verres
qui conduisent à des pièces mécaniques dont les dimensions
s'expriment en microns. La possibilité de micro-usinage s'est en effet
développée dès lors qu'on a su exploiter l'attaque chimique
directionnelle de matériaux non isotropes tel le silicium bien sûr
mais aussi de nouveaux verres développés en particulier par la
compagnie Corning qui bien qu'amorphes possèdent cependant une structure
chimique avec une certaine orientation qui va favoriser la procédure
de gravure chimique dans cette direction.
fig. élément en verre photosensible micro-usiné destiné
à un microcapteur de force
(document Technische Universität Ilmenau)
multivibrateurs : Les multivibrateurs sont
à la base des montages à impulsion. On va rencontrer trois grandes
familles de dispositifs.
Une première qu'on pourrait définir comme faisant partie
des diviseurs de fréquence et commutateurs
de niveau. C'est ce qu'on appelle les multivibrateurs
bistables, dispositifs possédant 2 états stables pour
lesquels le passage d'un état à l'autre résulte de
l'application d'un signal de commande extérieur. La mise en cascade
de N dispositifs de cette famille permet la division de fréquence
par 2N.
Ainsi qu'on le voit sur la figure ci-dessus le principe basique du multivibrateur
bistable est constitué de deux inverseurs montés tête bêche,
ainsi l'état de l'un renforce l'état inverse de l'autre ce qui
assure la stabilité de l'ensemble. Ainsi si en A on a un niveau 1 il
est clair qu'en B on a un niveau 0 lequel renforce par le biais de l'inverseur
2 le niveau 1 de A. Par contre si l'on est capable de ramener par une action
extérieure A au niveau 0, cela va entrainer le passage de B à
1 et dès que le niveau de B va croitre cela va faire basculer l'inverseur
2 et donc accélérer la mise à 0 de sa sortie ce qui produit
cumulativement une accélération du passage à 1 de B. On
obtient donc des fronts montant ou descendant très raides, même
si l'impulsion de commande présente une pente un peu "molle".Un
circuit bistable complet comportera quelques éléments résistifs
et capacitifs pour rendre opérationnel pratiquement ce schéma
de principe.
le second groupe concerne les conformateurs ou régénérateurs
d'impulsion. En effet lors de leur propagation les impulsions se déforment
(limitation de bande passante) et lorsque les déformations sont trop
importantes le circuit suivant risque de ne plus pouvoir "basculer".
Il faut donc les remettre en forme ce qui sera effectué avec des
multivibrateurs monostables (ou encore oscillateur
déclenché à blocage). Ces dispositifs ne possèdent
qu'un seul état stable auquel ils reviennent spontanément
après un temps déterminé chaque fois qu'une impulsion
extérieure les a amenés dans leur état instable. La
durée de l'impulsion délivrée est définie par
le biais d'un circuit RC.
Enfin il existe des dispositifs capables de générer des
impulsions, ce sont les multivibrateurs instables (ou
astables) qui sans commande extérieure fournissent des signaux
rectangulaires de fréquence déterminée, et de rapport
cyclique non nécessairement égal à 1.
Nneurone artificiel : Il s'agit d'une structure
électronique ou purement informatique destinée, tel un neurone
humain, à être intégrée dans un réseau en
vue de participer à l'identification d'une grandeur inaccessible directement.
Le neurone artificiel comporte généralement plusieurs entrées
recevant les grandeurs mesurées pondérées par des coefficients
obtenus via un processus d'apprentissage. Ces entrées sont généralement
sommées, le résultat combiné avec une fonction non linéaire
(seuil, sigmoïde...) et le résultat final constitue la sortie du
neurone. Cette sortie peut être à son tour une (ou plusieurs) entrée(s)
d'un neurone appartenant à une couche suivante. De nombreux travaux ont
visé à déterminer des architectures optimales de réseaux
de neurones répondant au mieux à un problème donné
d'identification.Voir chapitretraitement
du signal.
nez électronique :
Par analogie avec le nez humain le nez électronique est un dispositif
supposé identifier qualitativement et/ou quantitativement les odeurs
et/ou les composés gazeux. Le concept repose sur un ensemble demicrocapteurs chimiques
intégrés sur un ou plusieurs substrats, microcapteurs qui voient
une de leurs propriétés évoluer en fonction du mélange
gazeux qui est présenté. Chaque capteur est non sélectif
et ne peut seul identifier un composé ou un mélange, mais l'ensemble
des capteurs ayant chacun une réponse différente il sera possible,
après un apprentissage, à l'aide d'un système de traitement
généralement basé sur les réseaux de neurones d'identifier
les constituants du mélange gazeux. La fiabilité d'un tel dispositif
repose d'une part, sur l'importance de la base d''apprentissage, et d'autre
part, sur la multiplication du nombre de capteurs mis en jeu. Actuellement des
travaux sont menés, en particulier en Corée du Sud, en vue d'intégrer
256 capteurs différents sur le même substrat d'un inch de côté.
Ooffset: En électronique on emploie très
fréquemment le mot offset pour désigner un décalage, généralement
de tension, parfois de courant. Typiquement un amplificateur opérationnel
réel n'est jamais idéal, c'est à dire qu'à la fabrication
une légère dissymétrie s'introduit toujours dans les étages
différentiels d'amplification, soit au niveau des résistances,
soit au niveau des éléments actifs, c'est à dire des transistors.
On peut parfois corriger après coup cette dissymétrie par ajustement
au laser d'une ou plusieurs résistances sur la puce, mais ce n'est pas
toujours possible. Il en résulte alors une dissymétrie des courants
dans les étages théoriquement symétriques et par conséquent
en l'absence de signal d'entrée on constatera un signal de sortie non
nul. On appellera offset ou décalage d'entrée la tension qu'il
faudra injecter à l'entrée de l'ampli_op pour obtenir zéro
en sortie. Compte tenu du principe même de fabrication il est clair que
cet offset va légèrement dériver en température
et qu'il faudra doncen tenir compte dans les réalisations de qualité.
open drain output: Dans nombre de circuits logiques
la sortie est réalisée selon ce principe. C'est à dire
que le composant de sortie, transistor MOS, possède l'une de ses électrodes
(le drain) non relié à l'intérieur du pavé de silicium
dont il fait partie ce qui laisse une plus grande initiative à l'utilisateur
puisque celui-ci pourra le connecter à son choix. Il convient de noter
que sur un microcircuit à nombreuses sorties et dont toutes ne sont pas
exploitées par l'utilisateur il conviendra cependant de relier ces sorties
en l'air à des niveaux de tension définis (la masse le plus souvent)
afin d'éviter des effets électrostatiques conduisant à
des aléas de fonctionnement des autres éléments de la même
puce.
Ppermittivité: C'est une grandeur, encore
appelée constante diélectrique caractérisant la médiocre
conductivité d'un matériau peu conducteur, c'est à dire
typiquement diélectrique. La permittivité
exprime dans l'équation de maxwell la relation entre le déplacement
du champ électrique
et l'intensité
de celui-ci = .
Elle s'exprime en farads/mètre
point de fonctionnement: Le point de fonctionnement,
souvent aussi confondu avec le point de repos, est une notion essentielle en
électronique. Le point de fonctionnement à un instant donné
désigne sur les courbes caractéristiques courant/tension d'un
composant le point représentatif de l'état de ce composant. L'état
d'un composant étant généralement variable au cours du
temps il est clair que le point de fonctionnement va se déplacer sur
le graphique représentatif de ce composant. A l'inverse le point de repos
désigne un point de fonctionnement particulier caractérisant la
situation dite "au repos", c'est à dire en l'absence de signal
d'entrée variable. Cet état statique est défini avec soin
car le point de fonctionnement va toujours évoluer de part et d'autre
du point de repos, c'est pouquoi très souvent on va choisir les caractéristiques
des éléments définissant ce point de repos de telle sorte
qu'il se trouve plus ou moins au milieu de la plage utile des caractéristiques
du composant considéré.
polarisation: La polarisation d'un composant
électronique, tel un transistor, est le résultat du choix des
éléments l'entourant qui vont donc imposer les valeurs de tensions
et courants le concernant dans la situation dite de repos. C'est à dire
le plus souvent en régime statique et en l'absence de grandeur d'entrée.
Lorsqu'un signal d'entrée sera appliqué son effet viendra s'ajouter
(algébriquement) à la polarisation en conduisant le plus souvent
à un déplacement du point de fonctionnement.
port : En électronique, à l'image du
milieu maritime, un port est un point d'entrée/sortie vers un autre dispositif.
Ce mot a été mis en vedette par l'informatique qui implique la
connexion de nombreux dispositifs périphériques à l'unité
centrale par le biais de ports plus ou moins complexes.
porte: en électronique une porte caractériste
un point d'entrée dans un composant logique, base d'un transistor bipolaire
ou grille d'un MOS. En extrapolant ce concept on comptabilise souvent les divers
constituants d'un circuit intégré en parlant du nombre de portes
que comporte cette puce, portes qui seront très souvent en cascade dans
le dispositif.
position de substitution (pour mémoire structure cristalline):
Dans un cristal homogène monométallique, par hypothèse
tous les atomes sont identiques, mais dans un semiconducteur dopé le
dopage consiste à introduire dans le matériau des atomes étrangers
(bien choisis) et qui vont venir se substituer dans le réseau cristallin
à certains atomes de silicium. Les emplacements qu'ils vont occuper seront
donc des positions de substitution.
pull up : ou tirage en français.On parle
généralement de résistances de pull up pour désigner
les résistances qu'il faudra placer entre la sortie collecteur "en
l'air" d'un composant et la source d'alimentation pour assurer une polarisation
convenable dudit composant en fonction du courant qu'il devra fournir au pavé
suivant (lequel n'étant pas a priori connu du fabricant du composant
dont il a justement laissé le collecteur en l'air pour faciliter l'adaptation
par l'utilisateur).
QRrampe de tension : On parle de rampe de tension pour
désigner une variation linéairement croissante d'une source de
tension en fonction du temps. On a besoin de rampes de tension dans de nombreuses
applications, en particulier pour provoquer un balayage horizontal à
vitesse constante de votre écran. Les rampes de tension sont obtenues
à l'aide d'une source fixe et d'un intégrateur.
recombinaison : Le recombinaison des paires
électron-trou est l'un des processus essentiels du fonctionnement des
semiconducteurs. A chaque instant des électrons soumis à une perturbation
énergétique s'échappent de l'atome autour duquel ils gravitaient
en générant ce qu'on appelle abusivement une paire électron-
trou, c'est à dire statistiquement un électron quasi libre et
sur l'atome d'où il est parti un manque d'électron qu'on assimile
à un trou. Ce trou étant par hypothèse anormal et caractérisant
un déséquilibre électrostatique (puisqu'il y a maintenant
un proton de plus que d'électrons l'atome est donc globalement positif)
il va en résulter une "attirance" pour les électrons
des atomes les plus proches et naturellement l'un d'entre eux va venir combler
le trou. On parle alors de recombinaison, ce qui est ici encore un abus de langage.
régime statique : Par hypothèse le
régime statique d'un dispositif quel qu'il soit caractérise un
état d'équilibre imperturbé et théoriquement indéfini
jusqu'à ce qu'une perturbation vienne déranger cet équilibre
en créant un régime transitoire (ou dynamique) jusqu'à
ce qu'un nouvel équilibre soit rétabli. L'état d'équilibre
étant rarement de longue durée car de très nombreuses causes
de perturbation sont probables, il en résulte que l'état statique
est plus une notion pratique (pour les calculs a priori) que véritablement
notoire.
régime dynamique: voir ci-dessus régime
statique
registre : Un registre est l'association d'un
certain nombre de "points mémoire" typiquement de bascules
D associées en cascade et destinées à la mise en mémoire
d'une information numérique. Les microprocesseurs comportent un grand
nombre de ces registres qui leur servent à conserver temporairement des
données. Le plus fréquemment on va trouver des registres huit,
seize ou trente-deux bits. Leur taille évolue avec la technologie et
on commence à voir dans certains composants très récents
des registres de 128 bits, c'est à dire constitués de 128 cellules
permettant de mémoriser un mot de 128 bits.
régulateur PID : Le régulateur PID (proportionnel
intégral dérivé) est l'élément de base d'un
asservissement. Il peut être analogique et basé sur l'amplificateur
opérationnel, mais de plus en plus souvent on rencontre des PID dits
numériques basés sur l'exploitation d'une simple carte d'acquisition
et d'un logiciel. Depuis une dizaine d'années on a aussi vu des PID basés
sur la logique floue. Il ne faut pas se leurrer dans 95% des cas ces techniques
n'apportent rien de plus sinon un effet de mode et la nécessité
de PC puissants et rapides pour que les réactions puissent être
proches du temps réel. Par contre dans le cas d'un système très
complexe, dans lequel le nombre de types de perturbations, susceptibles de se
produire plus ou moins simultanément, est relativement élevé,
un PID à commande numérique peut se révéler intéressant,
dans la mesure où le logiciel développé est capable en
temps quasi réel d'identifier la perturbation en cours et donc la correction
la mieux appropriée en changeant les coefficients de l'équation
de correction, ce qui n'est pas possible avec un système totalement analogique
et donc préréglé.
Pourquoi a-t-on besoin dans un asservissement d'une commande qui soit de type
PID. La proportionnalité entre l'écart à corriger et la
correction qu'on va apporter relève du simple bon sens. Les corrections
intégrales et dérivées vont simplement apporter un plus
soit en augmentant l'importance de la correction très sensiblement lorsque
l'écart à la consigne a tendance à augmenter et qu'une
simple correction proportionnelle ne semble pas en mesure de permettre un retour
rapide à l'équilibre. Mais dès lors qu'on additionne
une correction intégrale à une correction proportionnelle ce qui
augmente sensiblement la précision, on a le risque de voir cette correction
ramener très vite l'écart vers zéro mais aussi de provoquer
un dépassement de l'état d'équilibre et un écart
dans l'autre sens, c'est à dire une oscillation autour de l'équilibre
longue à réduire. C'est pourquoi on rajoute un terme dérivé
qui va provoquer une avance de phase variable au voisinage de l'équilibre
ralentissant "l'excès" de correction quand on approche du zéro
et donc favoriser le rapide amortissement de l'oscillation. voir chap_aop11.htm
réponse impulsionnelle : Dans l'étude
d'un système, et tout particulièrement d'un système asservi,
on doit se préoccuper de sa stabilité et de la qualité
de son comportement vis à vis d'une sollicitation, qu'elle soit voulue
ou accidentelle. Une méthode très prisée et relativement
aisée à mettre en oeuvre ou à simuler consiste à
étudier la réponse impulsionnelle c'est à dire l'effet
sur la sortie (ou sur le paramètre que l'on peut atteindre par la mesure)
d'une impulsion calibrée appliquée à l'entrée.
RRMC rapport de réjection de mode commun:
Dans un ampli_op réel, c'est à dire possédant un certain
offset et n'ayant pas une impédance d'entrée infinie, la tension
de sortie dépend effectivement de l'écart entre les tensions appliquées
aux entrées, mais aussi dans une moindre mesure de la tension de mode
commun, c'est à dire la demie somme de de ces tensions d'entrée.
On caractérise alors l'erreur apportée par cette amplification
de mode commun en exprimant le facteur (ou rapport) de réjection de mode
commun RRMC.
On aura ainsi Vs = µ(V2-V1) + g(V1+V2)/2 et le RRMC = µ/g
Notons que ce rapport dépend bien évidemment de la tension de
mode commun et de la température.