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l'environnement
dans tous ses états |
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Attention : en descendant dans cette page vous remontez dans le temps. L'info la plus récente est toujours en haut de page et la plus ancienne en bas de page. N'oubliez pas qu'un mot en bleu est un lien vers un site où vous trouverez un complément d'information qu'il faut connaitre, car en règle générale ça concerne votre avenir.
connaissez-vous
Fréquence
Terre la Radio Nature? et vous y retrouverez de temps
en temps mes chroniques |
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Le bio en forte hausse
Le marché des produits bio a atteint les 5 milliards d'euros en 2014,
soit une hausse de 10% par rapport à 2013. Selon le dernier sondage
de l'institut CSA, 62% des Français ont déclaré consommer
régulièrement du bio en 2014, c'est-à-dire au moins une
fois par mois contre 49% en 2013. Ils sont 33% à en acheter au moins
une fois par semaine contre 28% en 2013. Seuls 12% des sondés ont indiqué
ne jamais consommer bio alors qu'ils étaient 25% en 2013. Pour 39%
des Français, consommer bio fait évoluer leurs comportements
alimentaires. L'arrivée d'un enfant dans une famille est un acte déclencheur
d'achat de produits bio. Tandis que 62% des consommateurs réguliers
invoquent des questions de santé et qu'ils sont 57% à vouloir
préserver l'environnement .Le panier bio continue de s'élargir.
Les fruits et légumes bio restent les produits les plus achetéspar
les consommateurs en 2014 (79%), suivis des produits laitiers (58%), des produits
d'épicerie (huiles, pâtes, riz) (48%) mais aussi des œufs
et des boissons (45%), de la viande (33%) et du pain (30%).
Actu-environnement 20 février 2015
Petite hydroélectricité, bientôt des appels d'offres
Interpellée par le sénateur communiste Michel Le Scouarnec (Bretagne) sur le potentiel des moulins ("42 MW à moyen terme en Bretagne"), Ségolène Royal a indiqué que des appels d'offres pour les petits projets hydroélectriques "seront bientôt publiés". Selon elle, "il faut trouver un juste équilibre entre les différents impératifs écologiques, y compris celui de la biodiversité. Les règles du jeu doivent être revues, pour encourager la petite hydroélectricité et la remise en état des moulins".
Actu-environnement 19 février 2015
En 2014 la consommation d'électricité a chuté de 6% en raison du climat et des mesures d'économie essentiellement, tandis que les énergies renouvelables ont atteint 19,5% de l'ensemble de la production, contre 19,3% en 2013. La production des énergies renouvelables, hors hydraulique, devance la part de la production thermique fossile, avec 28 TWh d'électricité produite .Le parc éolien français atteint maintenant 9.120 MW pour une production de 17 TWh. La puissance totale du parc photovoltaïque français progresse de 926 MW pour atteindre 5.292 MW de puissance installée et 5,9 TWh de production.
Actu-environnement 28 janvier 2015
Adaptation au changement climatique : le gros
du travail reste à faire
92% des actions du Plan national d'adaptation sont lancées. Cependant, la
plupart des actions entreprises l'ont été au titre d'autres politiques ou
du fait d'obligations européennes. Par contre, des actions centrales pour
l'adaptation sont reportées. Le 16 janvier, le Conseil national de la transition
écologique (CNTE) s'est penché sur le Plan national d'adaptation au changement
climatique (Pnacc) et plus particulièrement sur son évaluation à mi-parcours.
Un premier bilan, achevé en décembre 2013, a été présenté au CNTE et rendu
public.
Le document, rédigé par la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), passe en revue l'état d'avancement des différentes actions inscrites au Pnacc pour la période 2011-2015. Ces actions, adoptées en juillet 2011, sont classées en 20 fiches thématiques abordant des thèmes aussi divers que l'adaptation en matière de santé, de biodiversité, de risques naturels, de gestion du littoral, de stratégie forestière ou encore d'agriculture.
Alors que le gouvernement français n'a toujours pas publié l'appel d'offre de 3 GW pour l'éolien offshore, la société spécialisée dans l'éolien La Compagnie du Vent a annoncé qu'elle poursuivait les études pour son projet éolien offshore en cours de développement en mer des Deux-Côtes. Ces études porteront plus précisément sur la compatibilité du parc avec la pêche et sur son intégration paysagère.
lire la suite sur Actu-Environnement
04 janvier 2011
Incinérateur d'Ivry-sur-Seine : une concertation sans fin
La réflexion sur l'avenir du centre de traitement des déchets d'Ivry-Paris
XIII, s'éternise. Au cœur des débats, le remplacement de l'actuel incinérateur
et sa capacité de traitement. Débutée en 2004, à la demande
des élus d'Ivry-sur-Seine, les différentes phases de débat
n'ont toujours pas permis de convergence entre les défenseurs du maintient
d'un incinérateur sur le site et les opposants. D'un côté
le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères
de l'agglomération parisienne (Syctom) propose un projet visant à
construire une unité de méthanisation et à diviser par
deux la taille du futur incinérateur. D'une capacité d'incinération
d'un peu plus de 700.000 tonnes par an, l'équipement envisagé
par le Syndicat passerait à 350.000 tonnes annuelles. De l'autre côté
les opposants, notamment les associations Passerelles, Attac Ivry Charenton
et les Amis de la Terre, regroupés au sein du Collectif réduire
réutiliser recycler (Collectif 3R) maintiennent une opposition forte
à la reconstruction d'un incinérateur sur le site d'Ivry-sur-Seine.
A quelques jours de la Semaine Européenne des Alternatives aux Pesticides (du 13 au 20 mars) qui doit montrer qu'il y a des alternatives non polluantes et efficaces à l'emploi des pesticides, Nicolas Sarkozy a dit: "Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement. Parce que, là aussi, ça commence à bien faire" - même s'il avait préalablement assuré "croire en une agriculture durable". Ces propos, tenus sur le Salon de l'agriculture en présence des personnalités du monde agricole, sont vécus comme une trahison des engagements du Grenelle et de la "révolution verte" promise en 2007.
L'apiculture en grand danger, c'est toute l'agriculture qui va souffrir
Depuis plusieurs années on assiste à des destructions massives d'abeilles en relation directe avec des insecticides de la famille des néocotinoïdes comme le Gaucho et le Cruiser. Ce dernier, malgré des études sérieuses de l'INRA montrant sa toxicité pour les abeilles, a été réautorisé en France. Mais comme les industriels de l'agro-empoisonnement sont toujours en avance, ils viennent de sortir un nouvel insecticide de la même famille des néocotinoïdes appelé Proteus et qui sera utilisé pour la première fois en France au printemps 2010 par pulvérisation sur céréales, pommes de terre, betteraves et surtout sur le colza, dont les fleurs jaunes sont particulièrement appréciées par les abeilles. Les apiculteurs envisagent par conséquent de déposer un recours juridique pour annuler l'autorisation de mise sur le marché accordée pour 10 ans à ce nouveau produit. Mais les tenants de l'agro-empoisonnement sont bien implantés et l'information n'a été diffusée que suffisamment tardivement pour éviter un tel recours. En effet la juridiction française ne permet d'effectuer un recours contre une autorisation de mise sur le marché d'un produit (toxique) que dans un délai de 2 mois après la date de cette autorisation, ce qui est évidemment une ineptie juridique certainement pas due au hasard.
Rappelons
simplement que plus de 80% des plantes cultivées ont besoin d'être
pollinisées par des insectes de la famille des hyménoptères
pour donner leurs fruits et permettre leur reproduction. Sans abeilles l'agriculture
industrielle est donc en danger et à terme c'est notre approvisionnement
en produit alimentaire qui est compromise. Au début de l'année
de la Biodiversité cela ne semble pas de très bon augure. Y
a-t-il un pilote aux Ministères de l'Environnement et/ou de l'Agriculture,
on a tout lieu de s'interroger.
en
savoir plus
Retour
des chasses présidentielles ...
Il est des pratiques moyennageuses que l'on pouvait espérer disparues
à jamais, à l'instar des chasses présidentielles. Cependant,
abandonnées sous l'ère de Jacques Chirac, qui était (et
est toujours) réellement sensible à l'environnement, elles refont
une apparition très discrète sous celle
de Nicolas Sarkozy.
Selon un article de l'Express, en date du 8 février dernier,
une trentaine de privilégiés seraient régulièrement
conviés aux Battues de l'Etat, dans le cadre du château
de Chambord et de sa forêt domaniale de 5315 hectares classée réserve
nationale de chasse (ça veut dire quoi réserve nationale?).
Pierre Charon, nommé le 16 décembre dernier, Président
de l'Etablissement de Chambord, officie aux commandes et au carnet d'invitation
de la quinzaine de journées de chasse offertes au nom du président
de la république, chaque année (notez que Chambord n'appartient
pas au Président mais à la France). Parmi les invités,
des parlementaires, des préfets (des valets?), des dirigeants
des plus grandes entreprises (lesquelles?), des ministres (français,
on aimerait savoir lesquels ou étrangers), etc. Bref, que du
'beau monde' (la France d'en haut?) à qui l'on promet la plus
grande discrétion et les fastes de la République (café-croissant
autour d'un brasero entre deux traques, déjeuner, vin chaud lors de la
présentation du tableau de chasse, garde républicaine avec
flambeaux, dîner aux frais des contribuables...ces malheureux n'ayant
évidemment pas les moyens de se payer un repas dans un restaurant local.
Est-ce un repas au même coût que ceux servis lors d'une réunion
de soenit-disant responsables internationaux?).
Suite à la publication de cette information, Brigitte Bardot a adressé
une lettre ouverte au Président de la République, pour l'appeler
à mettre fin à ces chasses présidentielles, soulignant
au passage que 'Cette débauche de moyens publics au service de
quelques privilégiés invités à flinguer à
tout-va est indigne et profondément choquante'. C'est le
moins que l'on puisse dire...Heureusement qu'il reste Brigitte pour rappeler
quelques "évidences" !
lire
l'article original ça mérite le détour et laisse rêveur
sur notre "République"
19 février 2010
RAPPEL
: Le MDRGF
ouvre les vergers biologiques de Fontaine Lavaganne (60690)
au public. Ces vergers, conduits sans pesticides par son
Président d’Honneur, Georges Toutain, ingénieur Agronome
de l’INRA à la retraite, sont visitables par le public lors de
journées portes ouvertes organisées chaque année au mois
d’octobre (dates en ligne sur le site du MDRGF quelques mois avant)
ou sur demande de groupes de personnes intéressées (Tel
G Toutain : 03 44 46 20 92). Des jardins ou manses conduits suivant les principes
de l’agriculture biologique, donc sans pesticides de synthèse,
peuvent également être visités.
11 février 2010
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08 février 2010
Le magazine Terra
eco vient de lancer une idée originale
: faire de ses lecteurs non seulement des citoyens responsables et correctement
informés, ce qu'il fait depuis toujours, mais en plus d'en faire des éco-citoyens
testeurs qui feront part de leurs essais pour améliorer autant que faire se
peut la situation de notre planète. N'hésitez plus et rejoignez les et en
premier lieu allez faire un tour sur le site de Terra
eco : Êtes-vous prêt à devenir un lecteur
« responsable » ?
Vous avez été dégoûté(e) par Copenhague
? Pour autant, vous refusez de baisser les bras ? Alors ceci est pour vous
: « Terra eco » fait appel à ses lecteurs pour changer
le monde dès aujourd’hui et construire
un média original et collaboratif.
Incohérence ou opération poudre aux yeux pré-électorale
L'ONU a déclaré
2010 année de la biodiversité, et effectivement celle-ci est engrand
danger. Ainsi depuis quelques années les abeilles subissent des dommages
particulièrement inquiétants (voir chapitre biodiversité)
dus à la conjonction de plusieurs facteurs que l'on aurait pu éviter.
L'un de ceux-ci est lié à l'agriculture ultra-chimique
industrielle, c'est l'enrobage des semences dans des pesticides qui
se répandent dans la plante et tout particulièrement le pollen
que les abeilles rapportent à la ruche et de ce fait empoisonnent l'ensemble
de leurs congénères.
De nombreux travaux ont montré, par ailleurs, que les abeilles sont plus
résistantes si leurs sources d'approvisionnement sont multiples.
Aujourd'hui, la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie vient d'annoncer
la mise en place d'une expérience susceptible d'apporter un petit mieux
(sans être la panacée comme le signale l'Union Nationale de l"Apiculture
Française qui demande une véritable réorientation de l'agriculture
pour redévelopper des cultures mellifères sur l'ensemble du territoire.).
Dominique Bussereau et Chantal Jouanno, respectivement secrétaires d'Etat
chargé des transports et de l'écologie, ont, en effet annoncé,
la mise en place, au printemps 2010, d'une action de fleurissement des accotements
routiers afin d'offrir aux abeilles de nouvelles ressources florales. L'idée
serait de planter le long des routes un ensemble de plantes mellifères
qui ne seraient évidemment pas traitées. 250 kilomètres
vont ainsi être ensemencés et si l'expérience se révèle
bénéfique elle pourrait être étendue aux milliers
de kilomètres de nationales françaises.
En tant qu'habitant de longue date en milieu rural une question me vient immédiatement
à l'esprit : les agriculteurs disposant de parcelles le long de ces routes
fleuries respecteront ils l'objectif et s'abstiendront-ils de traiter
leur champ pour ne pas que le vent transporte leurs pesticides et autres insecticides
sur les parcelles réservées aux abeilles. J'ai de bonnes raisons
d'en douter.
Une deuxième remarque : simultanément le ministère vient
de réautoriser (en France) l'emploi agricole de l'insecticide
CRUISER, le produit le plus nocif vis à vis des abeilles.
Alors on peut raisonnablement douter du sérieux de la prise en
compte du problème abeilles en "haut lieu". Et pourtant
40% de nos plantes alimentaires dépendent de la pollinisation par les
abeilles et autres hyménoptères.
À l'occasion du 14e festival "Les Hivernales", Pays de l'Ours
- Adet sera présente à Puydarrieux (65) pour une projection-discussion
le 30 janvier à 20H30 :
"Quel avenir pour l’Ours dans les Pyrénées
?"
pour tout renseignement sur le programme du festival cliquez
ici
L'ULTIMATUM CLIMATIQUE
Le changement climatique, tout le monde en parle.
Ce qu'on dit moins, c'est que ses conséquences sont d'ores et déjà
dévastatrices : écosystèmes ravagés, variabilité
climatique extrême, hausse du niveau des océans... Plus de 250
millions de personnes en sont dès à présent victimes
dans les pays les plus pauvres : inondations, sècheresses ravageant
les récoltes, propagation des maladies tropicales, pénuries
d'eau, migrations forcées...
Il est urgent d'agir. Sans action forte et rapide de la communauté
internationale, et de la France en particulier, lors de la conférence
de l'Onu sur le climat qui se tiendra à Copenhague, en décembre
prochain, nous allons droit dans le mur...
Je vous propose d'agir maintenant ! Rejoignez les centaines de milliers de citoyens réunis autour de l'Ultimatum climatique par une coalition de 11 ONG françaises, pour demander au président de la République Nicolas Sarkozy de s'engager en faveur d'un accord historique à Copenhague, qui soit contraignant et juste pour sauver l'avenir de la planète.
Signez l'appel sur http://www.copenhague-2009.com et faites passer le message autour de vous !
18 novembre 09
Un labo innovant dans la banlieue rouennaise
Renouvelab, structure associative, se définit comme un Laboratoire de Conception et de Réalisation de Projets dans le domaine des Energies Renouvelables.
Renouvelab a été créé par Bruno Croquette, ingénieur et professeur agrégé, au milieu de l’année 2008. Avec le soutien financier de la Région Haute Normandie, Renouvelab est en mesure de salarier Bruno Croquette comme chef de projet depuis janvier 2009. Et dès le 25 juin dernier Renouvelab présentait à Rouen son premier véhicule utilitaire solaire réalisé en partenariat avec l'entreprise "la petite reine".
Pour toute info complémentaire contactez Bruno Croquette ou visitez le site http://www.renouvelab.fr/
Dans ces conditions il est très difficile de soutenir des idées intelligentes et novatrices concernant le devenir de notre planète. Ca fait plus de trente ans que je crie dans le désert, mes amis sont convaincus, mes étudiants l'ont été, mais les décideurs (soit-disant intelligents) continuent à prendre les pires des initiatives et l'homme de la rue continue à fermer les yeux (au plus à dire en privé son désaccord) ...est-ce que ça vaut la peine de continuer à se battre pour la planète? N'est-il pas préférable de laisser la bétise aller jusqu'à la destruction de la planète? Puisque les hommes dans leur ensemble s'en foutent!
Si vous avez une opinion à ce sujet ne la gardez pas pour vous, dites le moi, et si vous avez le courage de vous engager (quel que soit le sens de votre engagement), ça pourra servir à d'autres. Une association se bat depuis 2 ou 3 ans sur tous les fronts, elle s'appelle cyberacteurs et a obtenu quelques succès mais je rêve qu'elle multiplie par 10, par 100 ou plus ses soutiens.
en savoir plus sur cette iniquité : cliquez
Pour en savoir plus sur son expédition visitez son site web : http://pagesperso-orange.fr/simtof/ vous ne serez pas déçus.
voir et signer la pétition c'est ici
08/01/08
Pour en savoir plus et aider la fondation Frank Tenot (sous l'égide de la Fondation de France) à lutter contre cette ineptie lire la suite
Rappel : L'UICN déplorait dans son rapport de mars dernier l'insuffisance d'action en faveur de la biodiversité en France. Il semble bien qu'elle n'ait pas encore été véritablement entendue.Y aura-t-il une révolution environnementale?
Comme chacun a pu le constater la grand'messe de l'environnement est terminée et si quelques naïfs, tel Nicolas Hulot, semblent satisfaits, la grande majorité des ONG sont plutôt dubitatives voire franchement déçues. Ainsi on a beaucoup parlé d'économie mais la nature une fois de plus a été complètement occultée et le lobby des chasseurs, qui ne représente pourtant que moins de 1.5% de nos concitoyens, pourra en toute impunité continuer à tirailler sur tout ce qui bouge (y compris d'autres chasseurs), les préfets continueront à prendre des arrêtés illégaux contre les soit-disant nuisibles (voir le site de l'ASPAS pour plus de détails) et la France restera le mauvais élève de l'Europe qui ne respecte toujours pas la majorité des directives concernant l'environnement et la protection de la nature en dépit des paroles présidentielles.Christian Moullec
Au salon de l’automobile de Francfort, la star a été un pneumatique, le nouveau Michelin Energy Saver. Monté actuellement en exclusivité sur la nouvelle Peugeot 308, ce pneu grâce à une diminution de 20% de sa résistance au roulement, sans diminution de ses qualités d'adhérence, permet d’économiser près de 4 g de CO2 par kilomètre parcouru, ce qui représente environ une tonne de CO2 économisée durant la vie d’un véhicule de catégorie moyenne.Un pneu écologique?
un plan "agriculture biologique"
Nous reprenons une tribune de Corinne Lepage qui nous a semblé particulièrement intéressante pour ceux de nos lecteurs qui veulent comprendre le monde dans lequel ils vivent (mal)Le développement durable, seule réponse aux trois crises de l'été
Tribune parue dans Les Echos du 23 août 2007La hausse du prix des matières premières agricoles, la controverse sur les conséquences en termes de santé et de pollution de la croissance chinoise, la crise financière liée aux crédits hypothécaires à risque américains (dont les crédits immobiliers) dite crise du « subprime », constituent les trois événements phares de l'été. Ils illustrent trois facettes du caractère non soutenable des orientations économiques et financières planétaires qui refusent de sortir d'un court-termisme suicidaire. lire la suite
Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l'homme : « Si l'abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre. »
les effets des pesticides combinés au dérèglement climatique: Une des principales nappes d'eau potable d'Ile-de-France est dans un état critiqueDans le département rural et verdoyant de Seine-et-Marne, la crise de l'eau ne se voit pas. Pourtant, les habitants de ce département en pleine explosion démographique ont dû s'habituer aux économies. L'état de la nappe souterraine du Champigny figure parmi les plus préoccupants de France. Depuis février 2006, des restrictions d'usage de l'eau sont imposées sans interruption dans plus du tiers des communes du département. Malgré les pluies récentes, l'état de crise renforcé, qui déclenche les mesures d'économies les plus sévères, devrait être déclaré fin juillet.
lu dans LE MONDE du 16.07.07 sous la plume de Gaelle Dupont
Les récoltes précoces, catastrophe pour les oiseaux qui nichent au solLa pratique de couvaison de certains oiseaux, au sol dans les champs, compromet nombre de nichées. Pour les espèces les plus sensibles, comme le busard cendré, un rapace migrateur qui passe l’hiver dans la savane africaine, l’évolution des milieux et des usages de l’environnement peut s’avérer catastrophique. Ce rapace, qui historiquement faisait son nid au sol dans les marais, a vu l’assèchement des zones humides le conduire à modifier ses habitudes de nidification. Aussi, depuis quelques années, on voit de plus en plus de busards cendrés s’installer dans les champs de céréales, avec le risque de voir leur couvée être détruite lors du passage de la moissonneuse batteuse.
Pour mémoire La Salamandre, BP 275, 25304 Pontarlier Cedex ou info@salamandre.net et sur le web www.salamandre.net
Le risque sanitaire des pesticides
Les pesticides, un risque sanitaire avéré mais encore mal pris en compte : extrait du journal LE MONDE 11.06.07
Les paysans,
fortement exposés aux pesticides, mais aussi les personnes qui
les utilisent pour leurs plantes d'intérieur, ont statistiquement
deux fois plus de chances de développer des tumeurs au
cerveau, d'après une étude française publiée
par la revue Occupational and Environmental Medicine le 5 juin.
Menés sur plus de cinq cents patients, ces travaux s'ajoutent à
une littérature scientifique déjà fournie, montrant
que l'exposition aux pesticides augmente les risques de plusieurs types
de cancer (gliomes, sarcomes, cancers de la prostate)
ainsi que des pathologies neuro-dégénératives,
des hémopathies et des troubles de la
reproduction. L'un des auteurs principaux de cette nouvelle enquête épidémiologique, Isabelle Baldi, maître de conférence à l'Université Bordeaux 2, souligne la nécessité de poursuivre la recherche, pour tenter d'associer les risques à telle ou telle famille de pesticides. Elle insiste également sur le manque de résultats scientifiques concernant d'éventuels dangers liés à l'ingestion de pesticides présents dans l'alimentation. Malgré ces incertitudes, Mme Baldi dresse un bilan sans équivoque : "Il existe dans le monde une trentaine d'études qui montrent toutes une élévation du risque de tumeurs cérébrales, et des dizaines d'autres qui témoignent d'une hausse de la fréquence des autres pathologies." François Veillerette préside le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) et milite pour une forte diminution de l'usage des pesticides, dont la France est l'un des plus gros consommateurs mondiaux. Le co-auteur de Pesticides, révélations sur un scandale français (Fayard, 2007) avance : "Près de neuf cents molécules pesticides sont utilisées en France. On les retrouve partout, tout le monde en mange quotidiennement. En raison de cette omniprésence, il est difficile pour les scientifiques de pointer les sources précises du risque – à la différence d'un problème circonscrit comme l'amiante." Un état de fait qui explique "en partie" la lenteur de la mobilisation des pouvoirs publics, juge M. Veillerette. DES CONSÉQUENCES SANITAIRES ENCORE À VENIR ? Depuis 2006, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) est chargée de tester les pesticides mis sur le marché, avant leur homologation. Thierry Mercier, directeur adjoint du végétal et de l'environnement à l'Afssa, défend le sérieux des procédures d'évaluation du risque mises en place en France et en Europe. Il se félicite de l'interdiction en 2001 du traitement des vignes à l'arsenic, après la découverte de pathologies suspectes. Il reconnaît toutefois : "Il est impossible de conclure que seuls des agriculteurs qui ne respectent pas les précautions d'emploi tombent malades à cause des pesticides, et vice versa." L'épidémiologiste Isabelle Baldi prévient : "Il faut vingt à trente ans pour qu'apparaissent les maladies générées par l'introduction d'un produit cancérigène. L'usage des pesticides a explosé dans les années 1970. On pourrait donc voir apparaître les conséquences maintenant." L'AFSSA confirme qu'une "dizaine" de substances pesticides classées cancérigènes "possibles" ou "probables" restent autorisées en France. Une future réglementation européenne sur les pesticides devrait imposer à l'industrie chimique de trouver des substituts à ces produits d'ici à 2009. |
Pour moi le rôle très néfaste des pesticides n'est pas une nouveauté, de très nombreux oiseaux en sont aussi les victimes, en se nourrissant soit avec des graines traitées, soit en attrapant des insectes qui véhiculent des pollens bourrés de pesticides et autres molécules hyperdangereuses de l'agro-chimie. Et votre chat tout heureux d'avoir découvert une tourterelle turque inanimée dans votre jardin ne sait pas qu'elle est empoisonnée et que lui aussi dans quelques heures dormira de son dernier sommeil s'il a le malheur de vouloir la croquer.
Profitons en pour rappeler que les semences OGM ont aussi une énorme responsabilité dans ces problèmes. Une véritable hécatombe chez les abeilles vient d'être signalée aux USA. Parallèlement, en France, la culture de 3 nouveaux colzas OGM tolérants à certains herbicides est autorisée pour l'alimentation animale, et non pour l'alimentation humaine (en raison manifeste de sa dangerosité potentielle). Quel est l'imbécile qui a décidé que les abeilles n'iraient pas mélanger les pollens de ces colzas transgéniques potentiellement dangereux avec ceux d'autres cultures, comment pourrez-vous dorénavant certifier qu'un miel ne contient que des composés naturels inoffensifs? Tout promeneur ayant des yeux pour voir a pu constater avec quelle facilité les semences de colza envahissent les bas-côtés des routes et les autres cultures. Il faut sans doute avoir fait de très hautes études de type énarchiques pour ne pas savoir cela.
Et pourtant la FAO (organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) plébiscite l'agriculture bio dans son dernier rapport, en insistant sur son impact mineur sur l'environnement, son intérêt économique pour les agriculteurs et la santé. Mais quel ministre lit les rapports de la FAO? Et, répétons-le, quel ministre de l'agriculture saura prôner une agriculture raisonnée, quel ministre de la santé rappellera le gigantesque surcoût sur le budget de la sécurité sociale que font peser toutes les pathologies graves en croissance permanente depuis 1945, pathologies dont le développement accompagne celui de la malbouffe et des produits multipollués? Quel ministre de la santé saura convaincre ses collègues de l'environnement et de l'agriculture de prendre d'urgence les mesures qui s'imposent au lieu de toujours se plier aux exigences des multinationales de l'agro-chimie?
12/06/07
A propos des pesticides un nouveau rapport montre leur énorme dangerosité pour la santé, nous sommes tous concernés.
Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l’air, les brouillards et l’eau de pluie !
Les pesticides sont présents dans nos aliments également : plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes, apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.
Ces pesticides posent un véritable problème de santé publique, et pas seulement pour les utilisateurs qui sont les plus exposés, mais aussi pour la population générale. En effet, les effets de faibles quantités de pesticides , en mélange, pendant des périodes longues posent de nombreux problèmes de santé. L’épidémiologie nous montre ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer de nombreuses maladies que les autres : cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli sont plus fréquent chez eux !
Lisez le dossier complet sur le site du
http://www.mdrgf.org/2sommpestos.html
07/06/07
NDLR : pour ménager la sensibilité des enfants (et de certains adultes) nous ne publions pas les photos particulièrement insoutenables de ces actes de barbarie (elles sont sur le site du RAC).
En outre, il faut rappeler que ces barbares se doublent de parfaits idiots. En effet, et contrairement aux assertions qui viennent du début du Moyen Age à une époque où le sol français était encore couvert à plus de 90% de forêts primaires et où les habitants 6 fois moins nombreux qu'aujourd'hui vivaient donc au milieu des forêts (qu'ils commençaient à défricher) avec des animaux domestiques vivant en pleine liberté, aujourd'hui le renard est l'un des plus importants auxiliaires naturels de l'agriculteur. On ne le rappellera jamais assez, mais un renard sur une zone agricole c'est environ 60000 (oui vous avez bien lu soixante mille) souris et mulots en moins chaque année (c'est à dire 60000 ravageurs des cultures en moins). Cela veut dire qu'un renard remplace avantageusement et gratuitement les traitements chimiques (pesticides) dont abusent les agriculteurs, pesticides dont nous retrouvons de multiples traces dans TOUS les aliments issus de cette agro-industrie, pesticides et autres produits chimiques utilisés en agriculture dont on sait (mais dont nos gouvernants ne veulent rien savoir) qu'ils sont responsables à plus de 80% de la croissance PHENOMENALE depuis 1945 de pathologies graves dans notre pays et, in fine, du déficit de la sécurité sociale (il serait grand temps que l'on arrête de fermer les yeux sur cette évidence, même si elle ne plait pas aux agriculteurs). Il y a quelques mois, la compagnie Monsanto était condamnée pour publicité mensongère à propos du Round up qu'elle présentait comme un produit respectueux de l'environnement ce qu'il n'est absolument pas, mais ce produit éminemment toxique et reconnu comme tel par les tribunaux (dans de nombreux pays) est toujours en vente libre dans notre pays (sous plusieurs conditionnements) et continue à empoisonner nos aliments et nos rivières. Quel ministre de l'Environnement saura enfin prendre les décisions de bon sens qui s'imposent, plutôt que de toujours augmenter les cotisations de Sécurité Sociale et réduire la qualité des soins et les remboursements? Quel ministre de l'agriculture saura promouvoir une agriculture de bon sens? Quel ministre de la Santé saura rappeller à ses collègues leurs responsabilités?
Comme vous l'avez peut-être vu à la télé notre toubib marcheur sur les glaces est reparti vers le pôle pour y mener une nouvelle mission scientifique en vue de mieux comprendre les conséquences catastrophiques pour la banquise du réchauffement climatique. En 1986, l'explorateur français fut le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, après
avoir tiré lui-même son traîneau pendant soixante-trois jours. En 2002, il avait dérivé sur la banquise pendant trois mois à bord d'une capsule. Mais, pour sa nouvelle expédition, il a choisi la voie des airs : avec son Pole Airship, un dirigeable, il avait pour objectif de mesurer, en ce printemps 2007, l'épaisseur de la glace autour du pôle Nord. Pour en savoir plus je vous conseille d'aller jeter un oeil sur le site passionnant de Jean Louis Etienne.
Cette mission a inspiré à notre amie écrivaine Simone Arèse un texte dont elle a le secret et je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir : Hallucination.
Les hérissons victimes de la malbouffe: une pétition à signer d'urgence |
26 % d'entre eux meurent intoxiqués par les pesticides (Métaldéhyde) tue-limaces toujours utilisés par les jardiniers
24 % sont éliminés par le trafic automobile
18 % sont décimés par le parasitisme (asticots, tiques, puces)
13 % meurent d'épuisement et de faim
10 % décèdent noyés dans les piscines, blessés par les débroussailleuses, brûlés dans les tas de feuilles, prisonniers dans des filets
9 % seulement sont victimes de leurs prédateurs naturels, fouines, blaireaux, putois et renards<
Même en Normandie la bêtise sévit, pour vous en convaincre lisez cet article paru dans Paris-Normandie du 2 avril dernier
Les « nuisibles » réhabilités grâce à l'ASPAS : Le renard et la belette gagnent leur procès contre les Préfets !Sur les 9 arrêtés préfectoraux classant certaines espèces animales « nuisibles » attaqués en référé par l’ASPAS, 6 viennent d’être suspendus par la justice française, compte tenu de leur illégalité flagrante.
La multiplication des procès incitera peut-être les dirigeants de notre pays à ne plus céder aux pressions de quelques électeurs-chasseurs pour concéder aux animaux sauvages la place qu'ils méritent dans notre société.
Nettoyer les plagesNotre ami Simtof vient d'entreprendre pour la seconde fois une opération de grande envergure de nettoyage des plages Haut-Normandes. Si vous avez un peu de temps n'hésitez pas à lui donner un coup de main et joignez le par téléphone (06 03 07 77 68) pour connaître les dates exactes sur la (ou les) plage(s) qui vous intéressent. Rappelons qu'en 2004 Simtof avait récupéré 25 m3 de déchets sur onze communes dans le secteur Etretat-Veulettes.
Nous démarrons la nouvelle année en présentant nos meilleurs voeux écologiques à tous nos fidèles lecteurs où qu'ils soient dans le monde. L'analyse statistique de fréquentation du site montre que vous êtes nombreux à lire la rubrique écologie, elle va donc être renforcée en 2007.Edito
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