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![]() 8 pages à l'impression |
version
initiale 2002 |
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dernière
mise à jour 22 mars 2013 |
système automatisé de production | un vrai casse-tête | |||
le bus de terrain | ses avantages | |||
l'exemple du Bitbus | un parmi d'autres | |||
le concept usb | l'interface informatique | |||
le bus PCI-Express | le dernier né | |||
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système automatisé de productionPrécisons enfin un concept en pleine expansion en milieu industriel qui est celui de bus de terrain et mérite quelques remarques.
Le bus de terrain ou Fieldbus est un terme générique qui désigne un type de réseau de communications digitales qui progressivement va remplacer dans l'industrie le bon vieux concept de transmission analogique 4-20 mA par un bus série numérique bi-directionnel et susceptible de relier des dispositifs indépendants (c'est à dire isolés sur le terrain d'où l'appellation bus de terrain) tels des contrôleurs, capteurs et actionneurs. Partant du principe que tous ces dispositifs sont munis d'un certain degré d'autonomie (capacité calculatoire, possibilité d'auto-diagnostic...) l'objectif est donc de remplacer un réseau dont le contrôle est centralisé par un réseau à contrôle décentralisé.des réseaux locaux dédiés à l'instrumentation (Fieldbus), des réseaux d'automates programmables industriels (factor), un réseau local industriel général (MAP par ex. ici) et un réseau bureautique (éthernet).
Qu'est-ce qu'un bus de terrain?
A cet effet le bus de terrain, sur lequel tous les instruments sont connectés en parallèle comporte a priori 3 types de lignes:la conduite du processus de production, la sécurité (hommes et machines), la maintenance (assurant la disponibilité du processus de production) et le suivi (mémorisant l'état instantané et passé de l'installation et de sa production).
Dans un tel système, un contrôleur (microprocesseur ou ordinateur) dispose d'un programme dont le flot d'instructions va adresser l'un après l'autre chaque instrument selon un séquencement précis. Et l'on devra évidemment prendre un minimum de précautions pour faire en sorte qu'un seul instrument à la fois ne soit activé afin d'éviter les conflits et court-circuits.les lignes d'adresse, les lignes de contrôle chargées de transmettre des commandes du type input/output, read/write,... les lignes de données qui sont parfois multiplexées avec les (ou certaines) lignes d'adresse
On peut en déduire toute une série d’autres arguments :la communication par bus permet d’échanger des données qui sont difficilement ou pas du tout transmissibles autrement l’échange des données s’effectue par un mécanisme standard
Il y a bien évidemment quelques difficultés qui ont d'ailleurs grandement contribué à la lenteur de progression de ce concept chez les utilisateurs industriels, on peut citer :flexibilité d’extension et raccordement de modules divers sur une même ligne distances plus grandes qu’avec un câblage traditionnel réduction massive des câbles. En effet en 4-20mA il faut 2 câbles par dispositif jusqu'au système central, alors qu'ici on a aussi 2 câbles mais c'est la même paire qui relie tous les dispositifs en série étendue des domaines d’application réduction des coûts globaux simplification de la mise en service disponibilité d’outils de mise en service et de diagnostic possibilité de connexion de produits de différents fabriquants
la nécessité de connaissances nouvelles le coût et le temps de formation des utilisateurs. Ainsi dans une unité de production normande, filiale d'un groupe allemand, l'introduction du SAP harmonisant l'ensemble des unités européennes du groupe nécessite plusieurs mois de formation de certains utilisateurs qui eux-mêmes seront responsables de la formation de leurs collègues. Il en résulte une transition qui prendra environ un an, avec sans doute une multitude d'incidents prévisible qui affecteront aussi bien le service production que les services commerciaux. les investissement en équipements et accessoires (outils de monitorage, etc.). C'est l'argument énoncé le plus souvent par ceux qui en fait ne veulent pas s'initier à une nouvelle technologie et insistent alors sur ces surcoûts apparents (qui sont cependant amortis très vite puisqu'ils permettent une mise en place plus rapide et plus sûre et aident à la maintenance prédictive). la compatibilité entre équipements de fournisseurs différents n'est pas toujours aussi réelle que l’on dit (cela est du au fait que la norme fieldbus a mis un certain temps à se stabiliser, c'est donc un problème de jeunesse qui doit à moyen terme disparaître).
l'exemple du BitbusA titre d'exemple nous donnons ci-dessous les caractéristiques d'un bus de terrain le Bitbus:
Notons enfin que si un nombre impressionnant de bus existe, les réseaux informatiques semblent à l’heure actuelle converger de plus en plus vers le protocole TCP/IP . Pourquoi donc dans les applications industrielles ne se passe-t-il pas la même chose? Mais souvent ce ne sont pas les caractéristiques techniques qui imposent un choix, mais plutôt des aspects commerciaux et, aussi, politiques. Dans ce domaine les nationalismes sont encore très marqués : Profibus a bénéficié d’importantes subventions en Allemagne. En France FIP (soutenu par EdF, Elf et la Télémécanique) est préféré à d’autres systèmes. Les Américains essayent par un marketing acharné de divulguer le LON. L’espoir d’une éventuelle nouvelle solution acceptée par tous pourrait être de nouveau le TCP/IP avec des accès de bas niveau (sockets BSD). En effet TCP/IP est largement diffusé sur les PC qui connaissent un véritable boom dans le secteur industriel et un certain nombre de précurseurs envisagent l'utilisation d'Ethernet pour relier des capteurs et des actionneurs tel R. Perdriau [11]. Toutefois le risque de réaliser un réseau ayant une sécurité physique relative et une insuffisante protection des données à cause de la liaison avec Internet, et ses pirates et diffuseurs de virus, freine certainement ce développement actuellement. C'est pourquoi un nouveau protocole IPsec (pour sécurisé) a été défini par le comité technique ad hoc de l'organisation IEEE et commence à être mis en oeuvre sur le réseau.structure master-slave (un dispositif esclave peut devenir maître et vice et versa) messages allant jusqu’à 248 bytes cadences de 62,5 ou 375 kbit/s distances jusqu’à 13,5 km par segment, à 62,5 kbit/s, ou 1200 m à 375 kbit/s structure physique RS-485 avec câble à paire torsadée (de préférence blindé) une interface d’application définie (fonctions RAC = niveau 7 du modèle OSI) possibilité de broadcast et multicast de messages du master à tous ou à un groupe de slaves (d’après les nouvelles normes) possibilité d’insérer jusqu’à 2-3 répéteurs en cascade diffusion à niveau mondial
la solution USBLa technologie USB (universal serial bus) est la solution la plus récente pour interconnecter en série de nombreux périphériques. En pratique on s'aperçoit que l'on doit, si l'on veut exploiter plusieurs périphériques, multiplier les hubs, ce qui revient à dire que l'on a déporté le problème de communication. La figure ci-dessous montre un exemple d'architecture préconisée par le groupe de constructeurs réunis dans l'organisation usb.
Hautes performances :Toutes ces caractéristiques font que l'usage du PC comme support des systèmes d'instrumentation va s'étendre encore davantage dans les prochaines années.
Une bande passante double de celle du PCI, et qui croît linéairement à mesure que l'on ajoute des voies, permet d'augmenter les vitesses de transfert des données (2,5 Gbits/s). En outre cette bande passante est disponible simultanément dans les deux sens sur chaque ligne.
Simplification des E/S :
La rationalisation des bus internes, (AGP, PCI-X, HubLink ) réduit la complexité des conceptions et le coût de mise en œuvre.
Architecture en couches :
Permet de s'adapter aux nouvelles technologies en préservant les investissements logiciels.
transferts isochrones:
Les transferts isochrones de données garantissent le transfert des données à temps, grâce à des méthodes déterministes.
Facilité d'utilisation :
Cette technologie va simplifier à la fois la mise à niveau des systèmes et l'ajout de nouveaux matériels. Comme l'USB il permet l'insertion et le remplacement à chaud du matériel.
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