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Copyright |
6 pages à l'impression |
version
initiale 2002 |
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dernière
mise à jour 22 janvier 2014 |
objectifs
et grandeurs mesurées |
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contraintes
et principe |
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ne
pas perdre une goutte d'eau |
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un
réel problème |
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une collection d'icônes pour visiter tout le site |
Les mesures environnementales climatologiques sont très diverses tant en ce qui concerne la nature des paramètres à mesurer que l'objectif final de la mesure. Nous allons considérer en premier lieu les divers objectifs liés à des mesures climatologiques.les objectifs
Il est assez intuitif que les paramètres à mesurer ne seront pas exactement les mêmes dans les divers cas précités et que pour un même paramètre sa plage de variation et les caractéristiques métrologiques demandées seront elles aussi différentes selon les cas. Il pourra en résulter des besoins différents en terme de capteurs. Certains de ces capteurs font l'objet d'un développement dans un autre chapitre et nous inviterons le lecteur à consulter ces chapitres spécifiques, d'autres vont être examinés ici. Enfin d'autres mesures ne sont pas abordées dans ce site et nous vous renvoyons au site de Jean Melounou qui présente un tour d'horizon assez large des procédés de mesure utilisés pour l'ensemble des paramètres climatologiques.
- d'identifier les principaux paramètres permettant à un météorologiste de faire une prédiction à court ou long terme du temps qu'il va faire. C'est généralement ce que l'on sous entend quand on parle de mesures climatologiques. On peut déjà admettre deux sous classes selon qu'il s'agit de micro ou de macro météorologie.
- une deuxième approche concerne non les prévisions mais les statistiques de ce qui s'est réellement passé, soit pour des objectifs de connaissances des climats, avec en vue de future modélisation, soit pour des objectifs à relativement court terme beaucoup plus ponctuels mais économiquement importants : les prévisions des conséquences locales du climat, en particulier sur l'agriculture et les opérations que devront entreprendre les agriculteurs en conséquence.
- une troisième approche concerne les problèmes de pollution atmosphérique qu'ils soient chroniques ou accidentels. La connaissance de l'ensemble des paramètres climatologiques en temps réel d'une zone géographique va permettre la prévision à court terme des déplacements de polluants et donc l'anticipation si besoin est des mesures d'urgence (plans d'évacuation par exemple en cas de pollution accidentelle sévère).
- une quatrième approche concerne plus précisément le domaine de l'exploration médicale. Beaucoup d'outils d'aide au diagnostic fonctionnent en mode ambulatoire ou en poste fixe au domicile du patient et concernent souvent des pathologies dans lesquelles les conditions d'environnement climatologiques ont un rôle conséquent. Il convient donc de les identifier aussi bien en milieu extérieur qu'en milieu confiné.
- enfin dans certains milieux industriels il est indispensable de contrôler l'environnement climatologique soit pour l'obtention de conditions de production optimisées, soit pour assurer le confort des opérateurs.
Les paramètres les plus utiles à connaitre sont :les grandeurs à mesurer
Une analyse du concept de microstation météo étant développée par ailleurs nous n'en dirons presque rien ici et allons donc nous concentrer sur les capteurs ne faisant pas l'objet de monographies par ailleurs.
- des moyens à grande échelle consistant essentiellement en des images satellites enregistrées dans différentes bandes de fréquence (UV, visible, IR) et que nous n'examinerons pas ici.
- des moyens ascendants : ballons sonde équipés d'un ensemble de capteurs permettant en un lieu donné d'effectuer une statistique verticale presque instantanée sur 1km ou plus des diverses grandeurs mesurées
- des moyens fixes : stations météo d'aéroport ou d'exploitation agricole
- des moyens mobiles : microdispositifs intégrés dans les systèmes ambulatoires (médicaux ou autres tels les téléphones mobiles)
La pluie étant une grandeur très complexe à analyser, peu de principes de capteurs ont été imaginés. Les problèmes posés sont en effet multiples:contraintes de la mesure
Il repose sur un principe bien connu. L'eau de pluie est recueillie dans un entonnoir normalisé (400cm2) et s'écoule dans une cuiller qui, lorsqu'elle atteint un certain niveau de remplissage, bascule autour de son axe et se vide instantanément. Le basculement est associé à un procédé générant une impulsion de courte durée. Cette impulsion alimente un compteur numérique. Deux versions mécaniques de ce principe ont été réalisées, soit il s'agit d'une cuiller unique, soit il s'agit d'un dispositif double appelé double auget basculant.capteur numérique classique
Le principe à auget, s'il est le plus répandu, présente cependant un inconvénient majeur inhérent à son principe : une impulsion de comptage n'est générée que lorsque l'auget est rempli. Et l'on conçoit aisément que lorsque la pluie s'arrête il y a statistiquement toutes les chances pour que l'auget en cours de remplissage ne soit que partiellement rempli et donc que cette fin de pluie ne soit pas prise en compte. Au mieux elle sera prise en compte lors de l'averse suivante ce qui, pour établir un relevé temporel de la quantité d'eau tombée, n'est pas entièrement satisfaisant. Au pire, une phase d'ensoleillement suivant celle d'averse, cette quantité d'eau sera réévaporée et définitivement perdue des statistiques. Imaginons maintenant une période de très faibles pluies de courtes durées qui ne parviennent jamais à remplir un auget avant la fin de l'averse et qui sont suivies d'éclaircies juste suffisantes pour vider l'auget par évaporation. La station climatologique n'enregistrera aucune pluie et pourtant, à la fin de la journée, la quantité d'eau tombée cumulée correspond à un réel arrosage.comptage analogique
principeL'idée est la suivante : l'eau issue de l'entonnoir remplit un récipient et l'on mesure à intervalles réguliers le niveau de remplissage, ce qui peut être obtenu par divers procédés. La difficulté de ce principe résulte évidemment du fait que le récipient finit par être plein et qu'il faut le vider et c'est cette opération qui a rebuté les concepteurs de capteurs de pluie. Alors que tout chimiste de paillasse a utilisé un jour ou l'autre un système de vidange parfaitement adaptable avec un tout petit peu d'imagination à ce problème.
Ce pluviomètre électronique permet de mesurer une hauteur d'eau maximale de 16mm en 10 minutes (soit presque 10 cm en une heure ce qui correspond à des niveaux de pluie absolument gigantesques) avec une précision meilleure que 0.1mm. Notons que le moteur est mis en marche une fois toutes les 10 minutes et son fonctionnement n'est alors que de 3 secondes, une fois il déplace le chariot de bas en haut et le cycle suivant il va le déplacer de haut en bas.Résultats obtenus :