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version initiale 2000 | |
| dernière
mise à jour 22 mars 2013 |
Lignes
de transmission
Réflexion et Ondes Stationnaires
partie (2/3)
| réflexion sur une charge | quid du bout de la ligne | |||
| ondes stationnaires | maxi et mini | |||
| taux d'ondes stationnaires | TOS et conséquences | |||
| une collection d'icônes pour visiter tout le site | ||||
influence d'une impédance branchée sur la ligneNous avons vu qu'en tout point de la ligne le rapport entre v et i de l'onde incidente est constant et égal à l'impédance caractéristique de la ligne.
v(x, t) = Zo i(x, t)
v(l, t) = ZT
i (l, t)
t -
l
+
1) + V2exp
j (
t +
l
+
2) = ZTYo
V1exp j (
t -
l
+
1) - ZTYo
V2exp j (
t +
l
+
2)
t
on obtient une équation complexe indépendante du temps, dans laquelle
les données sont V1 et
1,
amplitude et phase à l'origine de l'onde incidente, et V2
et
2, les mêmes
quantités à l'origine de l'onde réfléchie. On peut
résoudre le problème en séparant l'équation en deux
parties, réelle et imaginaire. Cela veut dire en pratique que
l'existence d'une impédance de charge en bout de ligne entraine nécessairement
une réflexion à l'extrémité de la ligne (comme le
caillou lancé dans la mare génère une onde qui va se réfléchir
sur la rive) de telle sorte que la loi d'Ohm soit vérifiée sur
la charge.
changement d'axeLes équations écrites jusqu'ici supposaient un axe des x dont l'origine soit le générateur et orienté vers le récepteur. En pratique on va s'intéresser à ce qui se passe au voisinage du récepteur et il est d'ailleurs fréquent que l'on ne sache où se trouve le générateur, c'est à dire que l soit inconnue. Il semble alors judicieux de procéder à une opération astucieuse qui permettra d'éliminer l dans les équations. Cela est obtenu en opérant un changement d'axe judicieux, c'est à dire en choisissant un axe z dont l'origine est la charge et qui soit orienté vers le générateur.
t +
z
+
1) + V2exp
j (
t -
z
+
2) avec
1
et
2 dans lesquels
on a intégré la constante
l
et qui sont donc les nouvelles phases à l'origine (mais au
niveau du récepteur maintenant).
/
< 0 tandis que symétriquement celle de l'onde réfléchie
devient positive dans ce nouveau système d'axe.
coefficient de réflexionLa loi d'Ohm en z = 0 devient v(0, t) = ZT i (0,t) ce qui dans l'équation générale donne
1
+ V2 exp j
2
= ZIYoV1 exp j
1
- ZTYoV2 exp j
2
en mettant V1 expj
1
en facteur on obtient
= ZTYo [ 1 -
]
soit | si ZT = Zo | alors zT = 1 | = 0 |
ligne adaptée |
| si ZT = 0 | court circuit | zT = 0 | = - 1 |
| si ZT infini | ligne ouverte | = + 1 |
dans le cas du court-circuit terminal ou en phase pour la ligne ouverte.
mais est déphasé de
autres relationsOn peut exprimer les mêmes quantités i et v par d'autres relations en introduisant
dans les expressions ci-avant de v(z, t) ou de
i(z, t)

) expj
t
, de même pour i (0, t)
1 par son expression
tirée de la relation ci-dessus. Il en est de même pour
.
On obtient finalement les expressions 

z)
qui représente le temps mis pour l'onde pour aller de z à la charge
et en revenir. On a donc un phénomène d'ondes
stationnaires (cf corde vibrante ou phénomène d'interférence
lumineuse) de périodicité l/2.
position des maxima et des minimaL'un des éléments caractéristiques de ce système d'ondes stationnaires c'est évidemment d'avoir des maxima et des minima d'amplitude en des points bien définis que l'on peut identifier. Notons qu'à l'inverse de chacune des ondes directe et réfléchie le système d'onde stationnaire ne possède généralement pas de minima nuls, puisqu'ils correspondent à la différence entre les amplitudes de ces ondes qui sont généralement différentes, donc de différence non nulle. Reprenons la relation (2) donnant v(z, t) soit V(z) expjwt, écrivons |V(z)|2 = v(z, t)v*(z, t) où v* est la quantité conjuguée obtenue en remplaçant j par -j.
=|
|expj
d'où |V(z)|2 = V12 [ 1 + |
|[expj(
-
2
z) + exp-j(
- 2
z)] + |
|2]
|V(z)|2 = V12 [ 1 + 2|
|cos
(
- 2
z)
+ |
|2]
-
2
z) = 1 soit (
-
2
z) = + ou - 2n
avec n entier
|]2
- 2
z)
= -1 soit (
- 2
z)
= + ou - 2(n+1)
soit
|]2TOS taux d'ondes stationnairesOn caractérise les ondes stationnaires par le TOS
|
< 1 S sera toujours > 1 (ou égal à 1)
|
= S-1/S+1
impédance ramenée zR(z)Une portion de ligne est équivalente à un quadripôle


Rmax
= S et
Rmin = 1/S
/2.
conséquenceSi, sur une ligne donnée, on fait varier la fréquence du signal, l'impédance ramenée à l'entrée de la ligne va varier, et donc passer successivement par des maxima et des minima. Cette propriété est utilisée pour localiser un défaut sur une ligne : sur une ligne enterrée par exemple on n'a pas aisément accès en tout point, or un défaut c'est équivalent à une charge non adaptée (ligne ouverte ou court-circuit) située à une distance z0 inconnue du point d'accès A. On mesure donc l'impédance ramenée en A
, pour
0
on obtient b0
0 et on a un
maximum d'impédance ramenée
,
le système d'ondes stationnaires se resserre et pour
1
on a un nouveau maximum
que l'on peut résoudre
aisément. Il vient quelques cas particuliersligne adaptée : ZT = Z0 ligne terminée par son impédance caractéristique, zR(z) = Z0
z
et impédance réduite jtg
z
z
impédance réduite -jcotg
z![]() |