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dernière mise à jour
22 mars 2013
Hit-Parade

Windows95 /98/../XP

base de registres
les pièges de user.dat et system.dat
procédure de restauration
comment se sortir d'un mauvais pas
édition de la base
modifier la base, attention danger.
outils pour XP
pour les plus avancés
Firefox le navigateur conseillé
une collection d'icônes pour visiter tout le site

chapitre 3 partie 2/4


base de registres (system.dat et user.dat)

 

L’un des concepts fondamentaux de Windows est sans conteste la base de registres qui liste l’ensemble des logiciels intégrés dans votre PC et définit certains liens qui les caractérisent, ainsi que l’ensemble de la configuration matérielle et logicielle de votre machine. Cette base a été profondément modifiée dans Win95 et il est indispensable d’en comprendre l’organisation et de savoir éventuellement y apporter des modifications intelligentes. Sous XP cette base est devenue monstrueuse et la plus grande partie en est inaccessible au plus grand nombre car exclusivement codée, cependant ce qui est dit de la base de Win95 reste en grande partie vrai sous XP. Après l'avoir examinée, nous allons consacrer quelques lignes à des outils souvent gratuits qui vous permettront de la maintenir, mais le mieux est encore d'éviter de la polluer inutilement et pour cela il faut utiliser un navigateur sous internet qui soit plus efficace qu'explorer. Il existe, il est gratuit et se nomme Firefox, encore faut-il le configurer correctement ce que nous allons passer en revue.

Attention avant de modifier cette base faites en une copie sous un autre nom car toute modification erronée peut entraîner des conséquences insoupçonnées et gravissimes. Pour cela la seule procédure à employer est la suivante :
  1. ouvrez la base avec le logiciel regedit.exe qui se trouve dans le répertoire principal Windows
  2. placez votre curseur à la racine de la base et sélectionnez tout
  3. dans le menu fichier sélectionnez exporter
  4. choisissez un répertoire et un nom pour cette exportation (par ex tout) et cliquez sur OK
  5. c'est tout, vous avez dorénavant un fichier tout.reg que vous pourrez réimporter en cas de besoin
  6. notez qu'on peut ne sauvegarder de cette manière qu'une petite partie de la base de registres qu'on pourra recharger aussi facilement avec la fonction importer du logiciel regedit.
    Notez enfin qu'il peut arriver que vous vouliez installer dans votre machine un logiciel dont vous ne possédez pas les fichiers d'installation mais seulement une copie du logiciel installé provenant directement d'une autre machine. Vous pourrez copier sur votre PC, de préférence dans un nouveau sous-répertoire du répertoire program files, l'ensemble de ce logiciel mais il faudra aussi importer dans la base de registres la partie correspondante issue de l'autre machine pour que ce logiciel fonctionne et cela ne marchera que si l'autre machine disposait du même système d'exploitation que la votre. Cette importation ne pose pas de problème a priori, la seule difficulté étant bien sur d'identifier dans les milliers de lignes de la base de registres les 3 ou 4 (parfois plus) qui correspondent à votre logiciel. Nombre d'éditeurs de logiciels pour éviter ce piratage inscrivent les caractéristiques d'un logiciel dans la base de registre sous forme codée et donc pratiquement inidentifiable.
Précisons que dans votre répertoire Windows se trouvent deux fichiers cachés a priori : l'un s'appelle system.dat, l'autre est user.dat. Au démarrage de Windows ces deux fichiers sont concaténés et chargés en mémoire et constituent alors la base de registres. C'est cette opération de concaténation et de chargement qui explique la lenteur du chargement de Windows. Ces fichiers croissent en volume à chaque installation d'un nouveau matériel ou d'un nouveau logiciel et pour peu que vous testiez beaucoup de logiciels et soyez un peu maladroit cette base de registres risque d'avoir une ampleur démesurée (nettement plus d'1Mo). A la fermeture de Windows il faut prendre garde de laisser au système le temps de procéder à l'opération inverse de recréation de ces deux fichiers séparés, c'est la justification de l'affichage "veuillez patienter pendant que Windows met à jour votre système" qui apparaît parfois en fin de session.

La première remarque concernant cette organisation c'est qu'elle présente un défaut majeur de conception, source de bien des problèmes si l'on n'y prend garde, et ce bug est toujours non corrigé sous WindowsXP. En effet, les deux fichiers system.dat et user.dat sont absolument essentiels pour le fonctionnement de votre PC et ils sont le plus souvent automatiquement mis à jour lors de l'installation nouvelle soit d'un matériel, soit d'un logiciel, selon le concept plug and play. Dans ce cas que se passe-t-il véritablement ? Lors d'une installation plug and play, win9x identifie votre nouveau matériel et va vous demander de charger le CDROM Win9x afin d'y prélever le driver ad hoc s'il existe (sous XP tout a été chargé dans la mémoire de votre PC lors de l'installation de XP, tant pis si vous n'en avez pas besoin et si ça encombre votre mémoire et ralentit la machine), ou vous demandera la disquette (qui peut-être un CD) fournie par le constructeur du matériel dans l'autre cas, puis il installera le driver et mettra à jour la base de registres en créant une nouvelle instance dans celle-ci (soit dans system.dat, soit dans user.dat). Avant de modifier cette base win9x aura pris soin de sauvegarder le fichier system.dat ou user.dat en un fichier system.da0 ou user.da0 dès le démarrage de votre session ce qui constitue apriori une excellente précaution.

Mais il y a un gag très désagréable c'est que cette sauvegarde écrase la sauvegarde précédente car elle lui donne le même nom :
Imaginez la situation suivante, qui se produit malheureusement trop fréquemment : vous avez mis en place une nouvelle carte dans votre PC et l'installation plug and play ne marche pas, après l'installation soit elle ne marche pas, soit elle empêche le fonctionnement normal d'une autre. L'installation a provoqué une modification erronée de votre base de registres. Le fichier system.da0 est lui une sauvegarde de l'état avant la mise en place de la carte et est donc correct, mais system.dat (actuellement dans la mémoire vive de votre machine en tant que base de registres) ne l'est pas.

Et vous allez essayer de reprendre manuellement la configuration de votre carte après un arrêt normal, c'est à dire en exploitant la commande redémarrer,

et que fait windows? Avant de redémarrer il met à jour les deux fichiers system.dat et user.dat c'est à dire qu'il enregistre la mauvaise configuration.

Et ensuite au redémarrage ? Il commence par sauvegarder system.dat et user.dat c'est à dire par remplacer les fichiers system.da0 et user.da0 précédents qui étaient corrects par la nouvelle version qui ne l'est plus et vous n'avez plus de fichiers corrects et comme vous ne savez pas ce qui s'est passé c'est la panique totale.

POUR EVITER CELA :
Il est indispensable dès la première installation de windows (quelle que soit la version) de faire une sauvegarde de ces deux fichiers vitaux dans un répertoire sauvegarde et aussi sur le CD (ou la disquette) de démarrage que vous aurez constitué(e) aussi à l'installation afin de pouvoir recharger une version qui marche en cas de besoin. (l'écriture des fichiers user.dat et system.dat n'est pas forcément possible sur votre disquette de démarrage car vous ne disposez que de 1.44Mo et ces deux fichiers sont souvent gigantesques, mais il faut absolument avoir au moins la disquette de démarrage telle que windows la réalise à l'installation initiale). ET vérifier que sur cette disquette vous ayiez au moins dans autoxec.bat la ligne path=c:\;d:\sauvegarde si votre répertoire de sauvegarde est dans d

Sous WindowsXP il n'y a plus un fichier user.dat mais autant de fichiers que d'utilisateurs enregistrés sur la machine et ils s'appellent ntuser.dat. On ne retrouve plus un fichier system.dat mais une infinité de fichiers logiciel.dat (ou logiciel est le nom d'un logiciel) de taille variable (entre quelques dizaines et quelques centaines de ko), c'est à dire au moins un par logiciel installé et souvent beaucoup plus et au démarrage c'est tout cet ensemble qui va être concaténé pour constituer la base de registres dont la taille devient évidemment gigantesque et l'opération de concaténation prend évidemment énormément de temps, d'autant plus qu'il y aura plus d'utilisateurs potentiels de la machine.


procédures de restauration
Nous donnons ci-dessous la marche à suivre selon Microsoft pour restaurer la base de registres si par malheur vous l’avez gravement endommagée (ATTENTION on suppose qu'il y a une sauvegarde .da0, c'est à dire que vous venez de commettre l'irréparable MAIS que vous n'avez PAS encore fait un redémarrage normal). Cette procédure permet de restaurer la base de registres à l'état dans lequel elle se trouvait la dernière fois que vous avez démarré correctement votre ordinateur.

1 Cliquez sur le bouton Démarrer, puis sur Arrêter.

2 Cliquez sur Redémarrer l'ordinateur en mode MS-DOS, puis sur Oui.

3 Basculez vers votre répertoire Windows. Si ce dernier est C:\Windows, par exemple, vous devez taper la commande suivante:

cd c:\Windows

4 Tapez les commandes suivantes, en appuyant sur ENTREE après chacune d'elles. (Remarquez que System.da0 et User.da0 contiennent le nombre zéro et non la lettre O.)
  • attrib -h -r -s system.dat
  • attrib -h -r -s system.da0
  • copy system.da0 system.dat
  • attrib -h -r -s user.dat
  • attrib -h -r -s user.da0
  • copy user.da0 user.dat
  • 5 Redémarrez votre ordinateur. En faisant un RESET (Ctrl-Alt-DEL).

    Si vous avez déjà exécuté un REDEMARRAGE normal qui écrase vos fichiers da0 la procédure précédente ne marche évidemment pas, mais si vous avez une sauvegarde de ces fichiers da0 et dat dans un autre répertoire vous pouvez alors les recopier dans le répertoire Windows à la place des fichiers défaillants et dans ce cas cela devrait vous sortir d'affaire. Mais la copie des fichiers de sauvegarde à la place de ceux vérolés doit aussi être réalisée en mode DOS et suivie d'un RESET. Mais attention il y a un autre piège à éviter lequel n'est pas forcément évitable dans votre configuration, c'est qu'en mode DOS il y a fort à parier que la commande attrib -h-r-s ne fonctionne pas et dans ce cas il est absolument impossible de remplacer un fichier caché interdit à l'écriture par un autre. Je vous conseille donc impérativement de vérifier aujourd'hui même, alors que votre machine fonctionne bien si cette commande fonctionne ou non sur votre machine, car mon expérience personnelle a montré qu'elle fonctionne sur certaines et pas sur d'autres et nous n'avons à ce jour pu identifier s'il s'agit d'un problème spécifique à certaines machines ou à certaines versions de Windows et Bill Gates est muet sur la question. Il vaut donc mieux savoir en expérimentant à froid.

    Que faire alors si l'on ne peut changer les attributs des fichiers en mode dos? Il y a deux possibilités :
    soit vous avez conservé Windows3.1 sur votre système pour le cas où. Et alors c'est facile, vous redémarrez sous Win3.1, vous allez dans le gestionnaire de fichiers, vous ouvrez le répertoire Win95, modifiez alors les attributs des fichiers system.dat et user.dat (dans la fenêtre du menu propriétés des fichiers) et pouvez alors sous win3.1 les remplacer ensuite par ceux que vous avez sauvegardés ailleurs et le tour est joué.

    soit vous n'avez plus ou n'avez jamais eu win3.1 (ou vous êtes sous win98 en mode 32 bits et win3.1 ne peut lire les fichiers FAT32 ce qui vous interdit l'accès au répertoire win98) et si vous ne pouvez changer les attributs des fichiers en mode dos votre seul recours est de recharger complètement win95/98 si votre disquette de démarrage sous win95 (ou 98) fonctionne en simple ligne de commande, ce qui a toutes les chances de se produire car elle ne peut pas faire appel aux fichiers user.dat et system.dat de votre répertoire win95 sur votre disque dur et dont on sait qu'ils sont vérolés, et eu égard à sa faible capacité (1.44Mo) elle ne possède pas de sauvegarde de ces fichiers. On voit ici l'extrême limitation de la disquette de démarrage qui ne vous permet en fait que de démarrer sous dos, mais qui aura quand même le rôle essentiel de vous permettre de démarrer a minima et de pouvoir recharger win95 à partir de votre lecteur de cdrom. Encore faut-il avoir une disquette de démarrage qui fonctionne.

    Précisons qu'il est dorénavant possible de réaliser non une disquette mais un CD de démarrage dont la capacité de 700 Mo vous permet d'y placer tous les fichiers utiles. Il faudra cependant penser à vérifier à la mise sous tension que le système teste en premier la possibilité de démarrer avec un CDRom (votre écran affiche à la mise sous tension sur quelle touche du clavier agir pour accéder à ce setup : pour une machine récente tournant à plus de 1GHz je vous conseille si c'est possible de mettre l'écran sous tension avant l'unité centrale de telle sorte que le message setup reste affiché suffisamment longtemps pour que vous ayez le temps de réagir, car souvent le processus de démarrage est si rapide dans sa première phase que vous n'avez même pas le temps de voir s'afficher le message. C'est d'autant plus énervant qu'ensuite le processus de chargement du système d'exploitation va lui prendre facilement deux minutes).

    La meilleure solution est peut-être d'avoir installé une version de linux (ou de BeOS) sur votre machine et de redémarrer sous ce système et de transférer alors les fichiers grâce à ce système d'exploitation qui sait lire la FAT16 aussi bien que la FAT32 ou NTFS.
    Notez que le RESET (ctrl alt del) interdit l'opération de déconcaténation des fichiers user.dat et system.dat et donc ne risque pas de provoquer l'écrasement d'un fichier correct par un fichier que vous venez d'endommager, donc si vous constatez après installation d'une nouvelle carte ou d'un nouveau logiciel, et avant d'avoir procédé à un redémarrage normal, qu'elle (ou il) provoque des anomalies de fonctionnement sur d'autres parties de votre machine le bon réflexe c'est donc de couper la machine via un ctrl alt del (ou un appui sur le bouton reset de votre machine ce qui donne le même résultat dans ce cas).

    Inversement si vous venez d'installer un nouveau logiciel et que ça marche bien ne coupez pas votre PC via un RESET car la modification éventuelle des fichiers user.dat et/ou system.dat ne sera pas prise en compte et la fois suivante votre logiciel qui marchait ne marchera plus et vous ne comprendrez pas pourquoi. C'est la raison pour laquelle certains logiciels d'installation après avoir installé votre nouveau logiciel soit provoquent automatiquement un redémarrage normal (qui enregistre donc les modifications de system.dat et user.dat) soit vous demandent de le faire pour que les modifications soient enregistrées. Beaucoup d'utilisateurs n'ont pas compris le réel objectif de ce redémarrage demandé et s'imaginent que le logiciel ne peut pas fonctionner tant qu'un redémarrage n'est pas effectué, il n'en est rien et il fonctionne sans problème sans nécessiter de redémarrage, mais si pour une raison ou une autre on plante le système alors comme la base de registres n'a pas été sauvée il ne redémarrera plus. Le redémarrage immédiat après installation réussie (c'est à dire correcte) n'est donc qu'une sécurité.

    COMPLEMENT

    Vous venez d'installer un nouveau logiciel et vous avez arrêté normalement la machine, et à la remise en route suivante vous constatez que ça ne marche plus, par exemple l'écran au moment du démarrage de Windows s'initialise sur un format "exotique" et vous vous retrouvez avec un bandeau type cinémascope mais totalement illisible car la fréquence de balayage est complètement erronée. Plus d'écran! Que faire? Démarrer avec la disquette de démarrage et sous DOS aller voir le fichier system.ini et le comparer avec celui que vous avez sauvegardé dans votre répertoire de sauvegarde. Il y a une chance sur deux que le problème se situe dans ce fichier. Il suffit alors de recopier le bon à la place du mauvais. Si le problème n'est pas dans system.ini il faudra alors recopier les fichiers system.dat et user.dat (mais à la différence de system.ini ils sont beaucoup trop longs pour pouvoir être édités et pour que vous puissiez rapidement identifier la ligne vérolée, donc la seule parade c'est de recopier une version correcte sauvegardée préalablement)

    le conseil majeur : en 2008 faites une sauvegarde dite de restauration sur un CD éventuellement réinscriptible de votre base de registre dès lors que ça marche bien. Puis faites un scan avec Errorkiller ou Glary Utilities histoire de détecter les erreurs dans cette base de registre, faites les corrections éventuelles et relancez votre machine. Si tout se passe bien et que vos logiciels continuent tous de fonctionner vous pouvez envisager de sauvegarder cette nouvelle base sur votre disque réinscriptible. Si Errorkiller vous a détecté des erreurs dont la réparation a entrainé des conséquences néfastes (ça pourrait arriver bien que je n'ai jamais rencontré ce problème) votre première sauvegarde vous permettra de revenir à la situation antérieure. Notez qu'Errorkiller scanne plus efficacement la base de registre, tandis que Glary Utilities (voir plus loin) possède d'autres fonctions de nettoyage très utiles. J'utilise les 2 complémentairement.

    Le mieux c'est évidemment de faire une sauvegarde non seulement de la base de registres mais de tout le système. A cet effet j'avais un second disque dur (un vieux disque de 2 Go) ne contenant que le système d'exploitation initial et la sauvegarde de la base de registres. Ce disque était normalement non alimenté afin qu'il ne tourne pas pour rien, mais en cas de besoin il me suffisait de rebrancher son connecteur d'alimentation et au démarrage du PC de modifier l'ordre de lancement des disques dans le Bios pour démarrer sur ce disque, puis effectuer la restauration sur le disque principal. Eu égard au coût des disques durs j'ai plus récemment opté pour un disque externe de 80Go qui me sert de sauvegarde de tout ce dont j'estime être essentiel : base de registres, système d'exploitation, annuaire des adresses Email, documents personnels et sites web. Ce disque n'est presque jamais sous tension juste le temps d'une sauvegarde hebdomadaire ou mensuelle selon le type de dossiers, mais c'est une sécurité indispensable. Il me sert d'ailleurs aussi bien pour le PC de bureau que pour le portable car chacun fonctionne sur un système d'exploitation différent dont les fichiers clés sont donc sauvegardés dans des répertoires spécifiques de ce disque externe connectable via un port USB à l'une ou l'autre machine.

    Accessoirement lorsqu'un orage totalement imprévisible (le ciel était parfaitement bleu) a détruit en juillet 2007 mon PC de bureau, j'ai du acquérir une nouvelle machine et en moins d'une heure l'ensemble de ce qui figurait sur la machine dont le disque et l'unité centrale étaient détruits, a pu être rechargé très simplement sur la nouvelle machine grâce à cette sauvegarde prévisionnelle sur disque externe.


    EDITION de la base de registres
    Cette base de registres peut être éditée avec le logiciel regedit.exe qui figure dans le répertoire windows. Mais cette fonction d'édition avec regedit n'est accessible que lorsque Windows a été lancé (impossible sous dos)

    La base de registres comporte six grandes sections :

    HKEY_CLASSES_ROOT, HKEY_CURRENT_USER, HKEY_LOCAL_MACHINE

    HKEY_USERS, HKEY_CURRENT_CONFIG, (et HKEY_DYN_DATA sous win95/98)

    HKEY_CLASSES_ROOT

    Cette section comporte un ensemble d’éléments concernant les logiciels, classés dans l’ordre alphabétique. On trouvera par exemple l’ensemble des extensions de fichiers répertoriées. Pour chaque extension on aura une clé comportant un nom souvent d’ailleurs (default) , puis une donnée significative.

    Ainsi, par exemple, à la section BMP on lit (défault) “ PSP.Image ” ce qui signifie que BMP est une extension de type image et qu’en cliquant une ou deux fois sur un fichier BMP on va ouvrir le logiciel PSP (Paint Shop Pro). Notez si vous êtes sous Win98/../XP et utilisez Explorer en affichage type web qu'un seul clic suffit pour ouvrir un logiciel.

    Une remarque : il est possible de remplacer PSP.Image par “ Icofile ”. Ainsi on fera croire à l’explorer que les fichiers bmp sont des fichiers de type icône et il va donc les afficher en miniature. Notez cependant que ça prend du temps et de la place en RAM, donc à user avec modération et uniquement sous win95 (puisque sous les versions ultérieures de Windows c'est automatique). Notez que si votre dernier logiciel de traitement d'image INSTALLE est Photoshop c'est évidemment Photoshop qui sera vraisemblablement référencé et non PSP. C'est une remarque générale : à chaque fois que vous installez un nouvel utilitaire il va par défaut se considérer comme le propriétaire de votre machine et donc le seul à avoir le droit de l'exploiter et en conséquence il modifiera dans la base de registres, le plus souvent à votre insu, la liste des correspondances entre types de fichier et logiciel qui est censé les ouvrir par défaut. Ainsi si vous aimez visualiser des fichiers audio ou vidéo (il y en a des millions accessibles gratuitement sur internet) vous pouvez le faire en général avec Windows Media Player qui est automatiquement installé avec votre système d'exploitation. Et puis il peut arriver que vous vouliez (c'est un exemple) écouter l'une des nombreuses web radio (il en existe d'excellentes), mais que celle-ci ne vous propose que l'écoute avec Real Player. Vous téléchargez donc cet utilitaire et l'installez ce qui ne pose aucun problème particulier. Et puis, quelque temps plus tard, vous voulez écouter l'un de vos propre CD que vous avez déjà maintes fois écouté avec Windows Media Player. Vous mettez le CD dans le lecteur et...oh stupeur, c'est Real Player qui démarre. Ca ne change rien au résultat sonore, mais si vous voulez utiliser Windows Media Player il vous faudra procéder autrement car par défaut Real s'est substitué à au Media Player de Windows.

    Cette astuce de remplacement de PSP par Icofile est anodine et ne provoque aucun désagrément. Vous pourrez toujours ouvrir PSP et afficher sous ce logiciel vos BMP au format normal. Notez que la consultation de cette base de registres peut parfois vous apporter l’explication de quel est ce type de fichier qui porte une extension inconnue de vous.


    Examinons la recopie d'écran ci-dessus qui présente à gauche une portion de la liste alphabétique des types d'extension que l'on peut rencontrer. Nous avons cliqué sur gif ce qui a ouvert les divers sous-répertoires associés à ce format de fichier image bien connu. Le répertoire principal nous indique dans la zone de droite un certain nombre d'informations : la première ligne (qu'on appelle une clé dans le langage de Microsoft) nous dit que par défaut c'est le logiciel NeroPhotoSnapViewer qui affichera une vue d'une image gif lorsqu'on sélectionnera une telle image dans l'explorer. La troisième ligne nous indique qu'il s'agit d'un type de fichier image et la dernière ligne nous apprend qu'en fait Nera va utiliser les ressources de PSP5 (qui est effectivement la version de PSP que j'utilise) pour afficher une image gif. Malheureusement le plus souvent ce qui est affiché dans la fenêtre de droite est beaucoup moins explicite.
  • Un autre exemple : à la ligne
  • AcroExchDocument correspond “ adobe acrobat document ”
  • Clsid “ {DF9A1DA0-23C0-101B-B02E-FDFDFDFDFDFD} ”
  • Insertable “ ”
  • protocol (valeur non définie)
  • StdFileEditing
  • Server “ C :\acro_le\acro_le.exe ”
  • ...etc.
  • A la ligne
  • ftp correspond (Default) “ URL : protocole de transfert de fichiers ”
  • EditFlags 02 00 00 00
  • URL Protocol “ ”
  • DefaultIcon “ C :\Windows\system\url.dll,0 ”
  • shell (valeur non définie)
  • Un troisième exemple
  • DRAWME “ Drawme 1.5 Drawing ”
  • Clsid “ {0004407C-0000-0000-C000-000000000046}
  • protocol (valeur non définie)
  • shell (valeur non définie)
  • open
  • command “ C :\drawme\drawme.exe ”
  • print
  • command “ c :\drawme\drawme.exe ”
  • Une clé a donc diverses significations utiles pour le logiciel correspondant. En particulier le code clsid est un identificateur utilisé par le logiciel pour contrôler si oui ou non vous avez acquis la licence et, dans le cas défavorable, si vous avez dépassé les 3 semaines d’essai gratuit.

    C’est une procédure pratiquement toujours utilisée avec les logiciels récents. En conséquence il est indispensable à chaque fois que vous chargez un nouveau logiciel de vérifier la base de registres pour identifier ce qu’y a écrit ce logiciel. Notez la chose dans vos tablettes et après chaque utilisation du logiciel vérifiez si cela a été modifié. Dans l'exemple ci-dessus, par ex, le nombre 46 correspondait au nombre de fois que l'utilisateur avait le droit d'utiliser ce logiciel et à chaque ouverture il était décrémenté d'une unité. C’est très instructif. La remise du compteur à sa valeur initiale permet dans ce cas de bénéficier d’un sursis supplémentaire. Il est même parfois possible d’identifier le principe de codage (c’est parfois un algorithme sophistiqué, mais parfois très élémentaire).

    Pour ajouter une clé
  • 1 Ouvrez la Base de registres à l'endroit où vous voulez ajouter la nouvelle clé.
  • 2 A l'aide du bouton droit de la souris, cliquez à l'endroit où vous voulez ajouter la nouvelle clé.
  • 3 Cliquez sur Editer, puis Nouveau, puis sur Clé. La nouvelle clé apparaît avec un nom temporaire.
  • 4 Tapez le nom de la nouvelle clé, puis appuyez sur ENTREE.
  • Pour ajouter une valeur
  • 1 Ouvrez la liste Base de registres à l'endroit où vous voulez ajouter la nouvelle valeur.
  • 2 A l'aide du bouton droit de la souris, cliquez à l'endroit où vous voulez ajouter la nouvelle valeur.
  • 3 Cliquez sur Nouveau, puis sur le type de valeur que vous voulez ajouter: chaîne, binaire ou DWORD.
  • La nouvelle valeur apparaît avec un nom temporaire.
  • 4 Tapez le nom de la nouvelle valeur, puis appuyez sur ENTREE.
  • Pour modifier une valeur
  • 1 Cliquez deux fois sur la valeur que vous voulez modifier.
  • 2 Dans la zone Données de la valeur, tapez les données de la nouvelle valeur.
  • MAIS ATTENTION avant de modifier la valeur d'une clé notez là à portée de main, pour le cas où vous auriez besoin de la ramener à sa valeur initiale!

    les autres éléments de la base de données

    HKEY_CURRENT_USER correspond à l’ensemble des paramètres matériels qui sont modifiables par l’utilisateur : par exemple on va trouver une sous section MouseKeys dans laquelle seront définies la présence de la souris, sa vitesse, etc. Il vaut mieux les modifier en utilisant le panneau de contrôle plutôt qu’en éditant la base de registres.

    Cependant il n'est pas interdit d'essayer de comprendre ce qu'il y a dans cette section. A titre d'exemple, et parce que ce n'est pas très risqué nous indiquons ici comment changer certaines icônes du bureau pour personnaliser votre configuration. Toutes les icônes définies par Microsoft sont effectivement remplaçables à partir de la base de registres. Ainsi par exemple, sous Win98, vous ouvrez dans la section current_user le sous répertoire software/classes/CLSID/ et dans ce dernier vous allez trouver certaines informations. Ainsi sous le numéro 20D04FE0-3AEA-1069-AD8-080028309D vous allez trouver la référence de votre bureau avec un sous répertoire appelé Default Icon. Il suffit de cliquer sur Default Icon et vous voyez dans la partie droite : (Défaut) et l'adresse où se trouve l'icône du bureau. Il vous suffit alors de sélectionner (Défaut) puis dans le menu Edition Modifier pour accéder à la possibilité de remplacer l'icône du bureau par une autre qui peut être n'importe où dans votre disque dur. Attention il ne faut pas oublier après avoir écrit son adresse d'indiquer sa position dans le fichier icône (même s'il n'y en a qu'une) ainsi dans mon propre PC cette ligne est "C:\bureau1.ico,0" où 0 indique que c'est l'icône 0 qu'il faut placer (alors que c'est un fichier ico qui ne comporte à l'évidence qu'une seule image). L'icône peut être en 16 millions de couleurs.

    Dans le même répertoire à l'adresse 645FF040-etc (etc pour indiquer qu'il y a encore 26 caractères à la suite) vous trouvez de même la corbeille, et à 450D8FBA-etc le répertoire "mes documents" dont vous pouvez selon la même procédure modifier l'icône respective.Mais il va de soi que c'est bien plus facile de modifier ces icones directement sur le bureau comme expliqué dans un chapitre précédent.

    HKEY_LOCAL_MACHINE correspond à des paramètres de configuration, comme les fontes de caractères chargées, le bios, l’adaptateur scsi ou l’imprimante en ligne, les nombres de port série et une section software où sont enregistrés tous les soft installés avec leur numéro de version et parfois dans la section droite des informations pour la mise en œuvre du logiciel, ou l’état du matériel associé (ainsi le disk jaz peut être en mode sleep, ne pas avoir de disk dans le lecteur ou avoir un disk mal positionné, c’est enregistré dans cette section qui sert à Windows pour gérer effectivement la machine. L’analyse de cette section n’est pas simple, mais peut se révéler très profitable. Nous donnerons dans un paragraphe ultérieur concernant les réseaux quelques éléments typiques de ce que l’on peut identifier dans cette base de données.

    Nous listons ci-dessous quelques rubriques de cette section dont l'organisation varie sensiblement d'une version de windows à une autre. Sous XP cette rubrique comporte 4 sous répertoires principaux eux mêmes divisés en une multitude de sous-répertoires, etc...
    • hardware cette rubrique concerne typiquement le matériel et l'un de ses sous-répertoires s'appelle description. Vous y trouverez des informations intéressantes telle par ex la clé VideoBiosDate qui vous indique la date à laquelle le Bios de la carte Vidéo de votre PC a été mis à jour, une autre ligne SystemBiosDate concerne le Bios du Système et vous pouvez découvrir avec étonnement qu'il a été récemment modifié à votre insu. Qu'aviez vous donc fait ce jour là? Installé un second disque dur par ex. La ligne suivante SystemBiosVersion vous apprendra (si vous ne le savez pas) que le Bios de votre machine est un bios de chez AMI qui est effectivement l'un des meilleurs spécialistes mondiaux dans ce domaine et vous indiquera son numéro de version et de série ce qui vous sera peut-être utile dans un an ou deux quand vous voudrez installer un nouveau périphérique qui n'avait pas été prévu dans votre Bios et qu'il vous faudra pour le faire fonctionner mettre à jour votre Bios directement sur le site web d'AMI. Tiens donc le vendeur de votre ordinateur ne vous avait pas expliqué que toutes les infos de configuration se trouvaient dans la base de registres ? Dites-vous bien que le service technique de votre vendeur le sait pertinemment mais qu'il préfère que vous achetiez au prix fort un nouveau périphérique, puis qu'après installation il ne marche pas ce qui vous amènera à coup sûr à ramener votre machine au service après vente...alors qu'un petit tour sur internet vous aurait permis de charger gratuitement la mise à jour d'AMI rendant votre nouvelle acquisition opérationnelle.
    • Security en cas de fonctionnement au sein d'un réseau précise qui gère la sécurité
    • Software c'est évidemment une rubrique très importante puisque c'est ici que sont enregistrés presque tous les logiciels que vous avez installés, attention c'est souvent un nom différent de celui du logiciel qui apparait, le plus souvent celui de l'éditeur, et dans une sous rubrique vous verrez apparaitre le nom de votre logiciel avec généralement son numéro de version et parfois un ensemble de clés définissant la configuration. Les valeurs numériques correspondantes sont parfois modifiables, mais avant d'essayer toute modification notez bien la valeur antérieure ! Modifier la valeur d'une clé qui définit par exemple le volume sonore c'est à dire le gain de votre carte son pour un logiciel musical ne présente évidemment que peu de risque, il n'en est pas de même d'une clé appelée "status" et dont la valeur hexadécimale est par exemple "a".
    • Je vous conseille de vérifier systématiquement cette section après l'installation d'un nouveau logiciel. En particulier si vous venez d'installer un logiciel en shareware examinez bien l'ensemble du sous répertoire le concernant, et notez sur une feuille son contenu, puis ouvrez ledit logiciel utilisez le, refermez le et examinez à nouveau cette section de Regedit... et vous découvrirez peut-être qu'un des codes a été modifié, c'est peut-être le compteur qui vous limite l'exploitation du logiciel...
    • Dans ce répertoire Software on a aussi une section CLASSES dans laquelle on va retrouver une sous section CLSID gigantesque et si vous avez du courage vous pourrez la lister et y trouver bien des informations concernant certains de vos logiciels, mais ici encore en dehors des icônes je ne vous conseille pas d'essayer de modifier au hasard les valeurs des clés. Ainsi à 21EC2020-etc vous trouverez le panneau de configuration et son icône. Il y a plus de 1000 lignes dans cette section aussi je ne vais pas vous la détailler in extenso.
    • System cette rubrique est l'une des plus complexes de la base de registre. Elle comporte une sous rubrique CurrentControlSet elle même divisée en 2 classes Control et Services. Le conseil fondamental est de ne pas se lancer à l'aveuglette dans une modification de clé dans ces classes car on touche la au coeur de la machine.
    • La clé Control est absolument indispensable au démarrage de la machine et aussi à son arrêt, c'est là qu'on trouve les pilotes de périphériques, le clavier, le joystick, le réglage de l'heure, les imprimantes installées, les pages de code, les éléments multimédia installés. En particulier je vous conseille de lire la rubrique InstalledFiles qui vous permet de savoir quels sont les pilotes *.DRV installés de même que les DLL (dynamic link library), les VxD et les HLP...Cette section Control possède aussi d'autres entrées très importantes dont l'une SessionManager (en un seul mot) comporte plusieurs entrées destinées au contrôle des DLL : c'est particulièrement utile dès lors qu'une DLL possède plusieurs versions qui toutes ne sont pas compatibles avec votre version de Windows. Les DLL sont une des facilités de Windows malheureusement abusivement exploitées et vous avez sans doute constaté leur multiplication dans votre répertoire Windows/system mais aussi parfois dans le répertoire spécifique d'un logiciel avec alors des doublons possibles portant le même nom mais pas forcément identiques. Enfin dans cette même section Control il y a une sous-section Shutdown dans laquelle vont être enregistrées les informations relatives à la fermeture de Windows, informations qui seront exploitées lors du prochain redémarrage. Ainsi si vous avez arrêté votre machine brutalement par un Ctrl-Alt-Del ce sera enregistré dans cette section et au redémarrage suivant Windows vous dira que l'arrêt n'ayant pas été normal des fichiers peuvent ne pas avoir été fermés normalement et il vous impose un ScanDisk (que vous pouvez interrompre si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de gag).
    • La clé Services correspond aux éléments utiles pendant le fonctionnement de la machine. On y trouvera une liste Class comportant des codes hexadécimaux apparemment incompréhensibles, en fait il s'agit des adresses physiques et code de référence des divers éléments hardware, présents ou non, de votre machine (CdRom, port USB, réseau...) Une section très importante est celle dite VxD (Virtual Drivers) qui contient les données des pilotes de périphériques dynamiques utilisés pendant l'exécution des programmes. Notez que ces pilotes virtuels sont dans le sous répertoire VMM32 du répertoire system. Notez que chaque élément de la liste correspond à une fonction et fait appel à un fichier vxd qui ne porte pas forcément le même nom, un même fichier VxD pouvant parfois gérer plusieurs fonctions différentes.
    • Notez que lorsqu'un programme utilise un fichier VxD il ne demande pas ce fichier mais fait appel à l'une des fonctions listées dans la section VxD laquelle n'est exécutée que si le fichier VxD à laquelle fait référence cette fonction est présent non seulement dans le répertoire VMM32 mais aussi dans la section VMM32 de la rubrique control. Ainsi il peut arriver qu'un logiciel plante en vous indiquant fichier toto.vxd manquant et que vous disposiez dudit fichier et le recopiez dans le répertoire. Vous relancez votre logiciel et il plante à nouveau pour la même raison. Le fichier est maintenant dans le répertoire VMM32 mais il n'est pas répertorié dans la liste VMM32 de la rubrique Control qui n'a pas été actualisée! ceci explique l'anomalie. Il faut réinitialiser la machine et tout rentrera dans l'ordre.
    HKEY_USERS sauvegarde les paramètres d’apparence, couleur de fond d’écran, bordure, taille d’écran, etc. les messages à utiliser tel “ vider la corbeille à papier ”, l’économiseur d’écran chargé, le clavier...spécifiques à l'utilisateur

    HKEY_CURRENT_CONFIG sauvegarde une base de données de ce qui est possible ainsi toutes les imprimantes qui ont été définies figurent dans cette base alors que la configuration qui a cours en ce moment est dans le module hkey_local_machine.

    HKEY_DYN_DATA sauvegarde l’état en l’instant de tous les éléments matériels clés. Ainsi c’est là que l’on va trouver mais sous forme codée que l’adaptateur scsi n’est pas utilisé comme support du disque racine et qu’en conséquence le bios adaptec n’a pas été chargé, une autre ligne concernera le lecteur de disquette au repos actuellement, en tout une cinquantaine d’informations caractérisent l’état dynamique de la machine et pourraient servir à comprendre éventuellement ce qui ne va pas à condition de savoir traduire les codes. Ces infos, peu exploitées, ne figurent plus dans les versions récentes de Windows.

    Remarque:

    Lorsque vous avez l'intention de modifier la base de registres il faut au préalable la sauvegarder pour pouvoir revenir en arrière si la modification ne convient pas, mais il n'est pas nécessaire de tout sauvegarder dans ce cas. Supposons que vous vouliez modifier la configuration de votre scanner. Vous l'avez repéré dans la section hardware de hkey_local_machine. Il vous est alors possible de sauvegarder seulement cette section scanner. Pour cela vous sélectionnez le répertoire ad hoc puis, vous ouvrez le menu registre et sélectionnez exporter un fichier du registre. Vous lui donnez un nom facile à identifier , par exemple scanner et le fichier est sauvegardé sous le nom scanner.reg. Vous pouvez alors modifier dans votre base de registres n'importe quelle clé du répertoire que vous venez de sauvegarder (attention c'est la base de registres qu'on modifie pas le fichier scanner.reg) et voir le résultat immédiatement. Supposons que vous vouliez revenir en arrière après plusieurs essais infructueux vous pouvez bien évidemment rétablir manuellement toutes les clés que vous avez modifiées, mais vous pouvez tout simplement ouvrir le menu registre et sélectionner importer un fichier du registre, sélectionner scanner.reg et ce dernier vient remplacer la section correspondante sans problème.

    Cette procédure peut se révéler intéressante pour transférer un morceau de base de registres d'un PC à un autre. Supposons que vous ayez deux machines fonctionnant sous win98 et que vous vouliez transférer un périphérique de l'une vers l'autre, mais vous n'avez plus le logiciel d'installation (cas typique : la disquette n'est plus lisible). Recopier le logiciel fonctionnant sur l'un des PC est insuffisant, il faut aussi intégrer dans la base de registres la (ou les) section(s) correspondant à ce périphérique. Il faut d'abord l'identifier dans la machine qui fonctionne, l'exporter puis la transférer dans l'autre machine et l'importer avec Regedit. Noter que souvent il y a plusieurs endroits de la base de registres où l'on trouve un sous répertoire correspondant à ce périphérique et son logiciel d'exploitation. Donc si après le transfert ça ne marche pas il y a une très forte chance pour que vous n'ayez pas tout transféré (et comme votre base de registres fait 5 Mo et 37000 lignes je vous souhaite bon courage, mais vous n'avez pas le choix!)
    attention : Ainsi que nous l'avons précisé plus haut vous ne pouvez importer des morceaux de base de registres qu'à partir de machines fonctionnant avec le même système d'exploitation. Ainsi il est exclus d'importer un morceau de la base de registres d'une machine fonctionnant sous XP vers une machine fonctionnant sous win98. Par contre les machines peuvent être sensiblement différentes sur le plan hardware.

    Sous WindowsXP : En éditant la base de registres sous XP on constate donc qu'elle reprend beaucoup d'éléments de celle de win 98 ou de windowsNT. Elle comprend les 5 sections principales ci-dessus et dans la section HKEY_USERS une quinzaine de sections secondaires dupliquées n fois (au moins 3 s'il n'y a qu'un seul utilisateur) qu'on retrouve évidemment dans la section HKEY_CURRENT_USER.
    Précisons aussi que la sous-section Software est considérablement étoffée par rapport à la même section sous Win98 car aujourd'hui tous les éditeurs de logiciel exploitent la base de registres ce qui n'était pas le cas en 1998, en contre-partie il n'existe pratiquement plus de fichiers .ini dans une machine sous XP puisque toutes les configurations sont mémorisées dans la base de registres chargée au démarrage de la machine. La conséquence en est que dorénavant tous les logiciels de votre machine sont prêts à fonctionner puisque leur configuration est automatiquement chargée au démarrage, cela se traduit évidemment par un encombrement de la mémoire RAM de votre machine par une multitude d'informations dont vous ne vous servez pas la plupart du temps. Ainsi nombre d'utilisateurs s'amusent à télécharger des dizaines (des centaines parfois) de logiciels sur internet qu'ils n'utiliseront finalement jamais et ils ne sont pas conscients que chaque nouveau logiciel qu'ils ont téléchargé se traduit par un accroissement de la place gaspillée par la base de registres au détriment de la mémoire disponible pour les applications utilisées. Il arrive un jour où cette place disponible est si réduite que la machine ne peut plus fonctionner, c'est à dire qu'elle plante fréquemment.
    Par ailleurs toute modification de configuration d'un logiciel se traduit en temps réel par une modification d'une ou plusieurs clés de la base de registres, donc pensez lorsque vous faites une modification (surtout si elle vous a pris pas mal de temps) à mettre à jour la sauvegarde de votre base de registres APRES avoir vérifié que la nouvelle configuration ne provoque pas d'anomalie.

    Notons que les récentes version de Windows (XP mis à jour en 2008 ou ultérieurement) permettent enfin de restaurer une version antérieure mais dans certaines conditions. En effet, à chaque fois qu'une mise à jour de Windows est installée automatiquement, en général juste avant l'arrêt de votre machine, windows procède à une sauvegarde du registre qui ne vient pas écraser la précédente. Il vous est alors possible grâce à la fonction restauration de recharger la dernière version qui fonctionnait et par ce biais d'éliminer le(ou les) bug(s) de la version corrompue. On peut remonter ainsi jusqu'à la toute première version installée sur votre machine, mais ce n'est pas conseillé car alors vous allez perdre toutes les lignes de la base de registre liée à un logiciel installé après ladite première installation (voir le chapitre astuces pratiques/CPU bloqué pour le détail de l'opération).


    outils utilitaires
    Comme on vient de le noter la base de registres est dorénavant le coeur du système et chaque logiciel vient y ajouter sa propre configuration. Il arrive fréquemment que vous testiez un logiciel découvert sur internet, recommandé par un ami ou figurant dans le CD mensuel de votre revue préférée. Plus de neuf fois sur dix ce logiciel ne vous satisfait pas, soit qu'il ne corresponde pas à vos besoins, soit le plus souvent qu'il ne fonctionne pas pour diverses raisons.

    Et le plus souvent l'expérience en reste là. Mais bien évidemment ce logiciel inutile encombre la mémoire vive de votre machine : le disque dur, mais aussi la base de registres, c'est à dire un fichier qui à la longue devient gigantesque, occupe de plus en plus de place dans la RAM au détriment des logiciels utilisés et ralentit votre belle machine. Après quelques années d'utilisation vous notez que la mise en route de votre ordinateur, pourtant cadencé à plus de 1GHz, est sensiblement plus longue que la machine à 33MHz que vous aviez il y a dix ans.

    Une autre explication à l'augmentation gigantesque de la base de registres peut être simplement liée au fait que vous téléchargez nombre de fichiers tels des photos depuis internet. Dans la plupart des cas cette opération se traduit par l'enregistrement dudit fichier directement sur le bureau, puis vous déplacez ce fichier dans le bon répertoire, ce qui est tout à fait normal. Mais, comme on l'a vu plus d'une fois, les programmeurs de windows ne sont pas toujours très fûtés et vont vous créer diverses difficultés. Lorsque un fichier téléchargé s'enregistre sur votre bureau (ou ailleurs, pour la première fois ) la base de registres va s'enrichir automatiquement d'une ligne supplémentaire (parfaitement inutile d'ailleurs) qui indique où se trouve ledit fichier dans votre PC. Mais puisque vous allez le déplacer on pourrait imaginer que Microsoft a prévu de modifier cette ligne de la base de registres pour suivre le déplacement du fichier. Pas du tout. Cette ligne est conservée telle qu'elle a été créée jusqu'à la fin des temps et comme, ainsi que vous le constatez, ça ne vous empêche pas de lire ou modifier ce fichier force est d'admettre que cet inscription dans la base de registres ne sert strictement à rien. L'ennui c'est qu'elle alourdit d'autant cette base et que l'ensemble de la base de registres est chargé en mémoire RAM au démarrage. Donc plus la base de registres est importante et plus elle occupe de place et moins il reste de place pour les logiciels que vous utilisez et à la fin votre machine plante parce qu'elle n'a plus assez de mémoire disponible. Il faut donc impérativement très régulièrement faire le ménage dans la base de registres et éliminer ce qui est inutile.

    Par ailleurs vous testez fréquemment des logiciels et, in fine, vous ne les utilisez jamais et eux aussi encombrent non seulement la base de registres mais tout le disque dur. Il faudra donc ici encore procéder à un nettoyage régulier.

    Il faut donc agir et nettoyer votre disque dur de tout ce qui ne sert à rien. Certains des logiciels inutiles que vous désirez supprimer possèdent une procédure de désinstallation. Dans le sous répertoire du dossier program files consacré à un tel logiciel figure un fichier uninstall.exe qu'il vous faudra utiliser. Parfois ça fonctionne, parfois la désinstallation est impossible : pourquoi? la première raison ce peut être tout simplement que ce logiciel ou plus exactement son raccourci de démarrage figure dans le dossier démarrage et qu'il est de ce fait ouvert et il est impossible d'effacer un logiciel dont tout ou partie est en phase d'exécution. Si le logiciel ne figure pas dans la zone de démarrage et que sa désinstallation échoue la raison en est tout autre. En fait il y a deux cas particuliers: soit le logiciel exploite des fichiers dll soit il n'en utilise pas. S'il n'en emploie pas sa désinstallation ne pose généralement pas de problème. Si par contre il fonctionne avec toute une série de fichiers dll la désinstallation risque d'être problématique. Ici encore on aura plusieurs cas. Le plus favorable c'est lorsque tous les fichiers indispensables pour le fonctionnement de ce logiciel, y compris les dll, sont dans le même répertoire du dossier program files. Mais souvent les fichiers dll sont placés, dans le dossier windows, ou dans l'un des multiples sous-dossiers qu'il comporte. Comment identifier quels fichiers dll exploite votre logiciel et où se trouvent-ils et surtout est-ce que ces fichiers dll sont partagés avec d'autres logiciels? Il y a fort à parier que le fichier uninstall.exe ne saura pas répondre à ces questions et qu'il ne désinstallera donc pas les fichiers dll qui resteront éventuellement orphelins dans un sous répertoire de windows. Et il est tout aussi vraisemblable que le fichier de désinstallation laissera dans la base de registre de nombreuses lignes inutiles.

    Si le logiciel uninstall est absent ou ne fonctionne pas complètement il faudra donc supprimer les fichiers du répertoire et les lignes ad hoc de la base de registre manuellement, mais il ne faut pas se tromper sous peine de provoquer une catastrophe.

    Que faire? Deux outils vont vous aider à nettoyer votre PC. Le logiciel dtective dont on a déjà parlé ailleurs va vous permettre d'identifier quels sont les dll utiles à un logiciel donné et surtout ceux qui servent à plusieurs logiciels. Vous aurez alors la charge et la responsabilité de supprimer ou non ces dll. Mon conseil est de ne pas les supprimer tout de suite mais de créer un répertoire "dll inutiles" et de les y placer temporairement. Ainsi si vous en avez enlevé un par erreur il vous sera toujours possible de le remettre en place ultérieurement.

    Pour la base de registres il existe un petit utilitaire appelé RegSupreme.exe qui est parfaitement capable d'analyser votre base de registres et de vous indiquer toutes les lignes qui ne servent à rien, que vous avez alors la possibilité de supprimer d'un clic de souris. Notez qu'il faut d'abord éliminer le logiciel, puis nettoyer la base de registres avec RegSupreme et non faire l'inverse. ErrorKiller fait cela aussi automatiquement, bien sûr, il n'est pas très onéreux (20€ environ). D'autres utilisateurs préfèrent employer CCleaner qui est gratuit ou Registry Booster 2 qui vaut aussi une vingtaine d'euros et est très efficace. Personnellement j'utilise aussi Glary Utilities qui est gratuit et nettoie en outre votre disque de nombreuses traces inutiles

    Après avoir procédé au nettoyage de votre disque dur il conviendra de faire une défragmentation complète en lançant defrag.exe


    Firefox

    C'est bien de disposer d'outils pour nettoyer la base de registres, mais ce serait encore mieux de ne pas la polluer inutilement. Malheureusement l'une des principales causes de problèmes dans votre machine provient du fait que vous l'utilisez, et tout particulièrement pour consulter des sites web. Et pour 65% d'entre vous cette consultation s'effectue à l'aide du navigateur internet explorer de Microsoft (dans l'une ou l'autre de ses versions). Mon premier conseil c'est de l'abandonner au plus vite pour passer au navigateur Firefox version 2, créé par la fondation Mozilla. Il est gratuit et sa version française peut être téléchargée très facilement sur le site de Mozilla (cliquez ci-contre).

    Nous allons examiner ses avantages et sa configuration optimale. Les avantages de Firefox sont si notoires que Microsoft, dans sa dernière mouture d'Internet Explorer, en a repris la plupart, mais il manque encore quelques éléments de sécurité majeurs que possède Firefox. La première innovation de Firefox a été la possibilité d'utiliser des onglets. Ainsi si l'on veut consulter simultanément 4 sites différents, au lieu d'ouvrir 4 fois le navigateur (ce qui occupe 4 fois plus de mémoire) il n'est ouvert qu'une seule fois et chaque site est sauvegardé dans un répertoire temporaire différent qui est accessible au moyen d'un onglet qu'il suffit de cliquer pour passer de l'un à l'autre, mais on peut aussi ouvrir 4 fois le navigateur si on préfère ce mode de fonctionnement.


    Examinons la barre de menu de Firefox (ci-dessus).
    On trouve en premier un sous-menu Fichier qui comporte les rubriques habituelles et n'appelle pas de commentaires particulier. Le menu Edition possède les commandes classiques du coupé/collé à laquelle s'ajoute une commande Rechercher dans la page permettant de rechercher un mot particulier ou une expression.
    Le sous menu Affichage mérite un peu d'attention (figure ci-contre). Il permet d'afficher ou non des barres d'outils en dessous de la barre de menu principale. Ici nous n'avons affiché que la barre de navigation sur laquelle nous reviendrons, mais d'autres sont disponibles soit par défaut, soit peuvent être ajoutées à partir de diverses sources.
    La barre d'état se situe tout en bas de l'écran et nous informe sur l'état de chargement de la page que nous visualisons, et lorsque la souris passe sur un lien elle affiche l'adresse pointée par ce lien. Si on la décoche on affiche Firefox jusqu'en bas de l'écran évidemment.
    Le Panneau latéral vous ouvre sur le coté gauche de l'écran 2 possibilités : soit l'historique de votre navigation depuis son dernier effacement (on y reviendra), soit le marque-pages, c'est à dire la liste de vos sites favoris. Ici aucun n'est sélectionné car ça réduit la largeur de l'écran et on peut accéder à ces deux listes autrement.
    La fonction Arrêter peut se révéler utile quand une page ne se charge pas bien.
    Actualiser est une fonction qui est reprise dans la barre de navigation et dont l'objet est d'afficher la dernière version d'une page. En effet lorsque vous affichez une page, le navigateur (par défaut si vous ne l'avez pas configuré) vérifie si cette page ne figure pas déjà dans la mémoire cache de votre disque dur, et dans ce cas au lieu d'aller la télécharger sur le site web le navigateur se contente de l'afficher à partir de l'enregistrement de votre disque dur. La fonction actualiser permet alors d'imposer le rechargement à partir du site et donc, si cette page a, entre temps, été modifiée, d'afficher la dernière version et non une page obsolète.
    La Taille du texte peut effectivement être modifiée, c'est à dire réduite ou au contraire agrandie si vous avez du mal à le lire.
    Le Style peut aussi être modifié ce qui n'a aucun intérêt.
    L'encodage des caractères concerne surtout les polices de caractères très exotiques et ne nous concerne pas en pratique.
    Le Code source de la page: C'est une notion très intéressante pour les personnes qui veulent améliorer leurs connaissances et plus particulièrement maitriser la conception de site web. Une page web comporte deux parties, d'une part ce qui est affiché et que vous voyez sur l'écran et d'autre part un ensemble de commandes écrites dans un langage informatique particulier et que votre navigateur va interpréter pour afficher la page telle que vous la voyez. Le code source c'est cet ensemble et son analyse permet de comprendre comment le concepteur du site a réalisé tel ou tel effet qui vous intéresse. A titre personnel, à chaque fois que je trouve dans une page web un procédé intéressant que je ne connais pas encore, je sauvegarde le code source de la page et, à tête reposée, je l'analyse pour identifier la technique et, s'il m'est possible de l'exploiter avec les outils que je possède, je m'en servirai un jour ou l'autre dans le site que vous lisez en ce moment (ou l'un de ceux que je gère pour mes amis).
    Plein écran, comme son nom l'indique vous permet d'afficher un site en plein écran. Encore faut-il savoir (et se souvenir) comment revenir à un affichage traditionnel. Il suffit, comme c'est écrit, pour passer d'un état à l'autre d'utiliser la touche F11 de votre clavier.

    Le sous menu Historique vous permet d'afficher la page précédente, de revenir à la page d'accueil ou à la page suivante (après être revenu sur une page précédente évidemment), de rouvrir un site qu'on vient de fermer par erreur et d'afficher tout votre historique de navigation sur le panneau de gauche (utilité exclusivement si vous voulez rouvrir un site sans avoir à retaper son adresse).
    Le sous menu suivant concerne le Marque-pages. A chaque fois qu'un site vous semble digne d'être revu régulièrement vous allez en mémoriser l'adresse dans le marque pages, avec une possibilité d'organisation c'est à dire de création de sous répertoires spécialisés dans ce marque-pages afin d'y ranger vos favoris de manière claire et de pouvoir les retrouver rapidement ensuite. Pour cela quand vous avez ouvert un site et que vous cliquez sur Marquer cette page Firefox va vous proposer par défaut d'en enregistrer l'adresse avec un indicateur ayant a priori un sens pour vous. Par défaut Firefox vous propose le titre de la page ouverte, ce qui peut être un excellent choix si le webmaster a effectivement donné un titre informatif à cette page, sinon il vous appartiendra de remplacer "sans titre" ou "mon site" par quelque chose de court mais de significatif que vous comprendrez encore dans 6 mois. Ainsi la page que vous lisez en ce moment s'appelle "Win95/../XP - registres/ Firefox" ainsi que vous le révèle le code source. Mais cette page est incluse dans un système de cadres sophistiqués et si vous voulez la mettre dans vos favoris Firefox vous proposera le titre non de la page mais de l'ensemble du module concernant le PC c'est à dire "electron mon amour - PC". Ceci est évidemment très fréquent car la majorité des sites exploitent la possibilité d'afficher des cadres (ici le cadre de gauche vous fournit le menu invariant quand vous faites défiler les pages, c'est à dire la table des matières simplifiée du module, et le cadre de droite concerne la page correspondant à l'un des chapitres affichés à gauche et l'ensemble répond au titre générique "electron mon amour - PC").

    Le menu Outils est le plus important en particulier pour la configuration de votre navigateur.
    Rechercher sur le web : Firefox possède dans sa version de base la possibilité d'exploiter directement le moteur de recherche Google, mais aussi d'autres, en liaison avec la barre de navigation dont nous expliquerons la procédure et les astuces plus loin.
    Téléchargements est une commande qui vous affiche ou masque la fenêtre du même nom et qui vous affiche l'état instantané d'un téléchargement en cours ou terminé.
    Modules complémentaires : en plus de la version basique de Firefox vous pouvez charger divers modules complémentaires, il y en a plus de 100 actuellement dont certains peuvent vous sembler utiles. Cette commande va vous permettre soit de les mettre en oeuvre, de les actualiser ou au contraire de les masquer. j'ai ainsi à titre personnel une barre d'outils supplémentaires consacrée exclusivement à l'écologie. Je l'affiche exclusivement lorsque j'en ai besoin, sinon elle est masquée afin de dégager le maximum de place pour la visualisation des sites.
    Java console permet ou non l'utilisation du langage Java (et donc l'exploitation des sites qui utilisent ce langage). Ici encore il vaut mieux ne charger la console Java que lorsqu'on en a l'utilité car elle occupe une certaine quantité de mémoire au détriment des autres programmes.
    La ligne Console d'erreurs va vous afficher toutes les erreurs enregistrées par Firefox liées généralement à une anomalie dans le code source d'une page. Cette fonction est utile pour le webmaster d'un site web qui peut ainsi identifier certaines erreurs et les corriger.
    Informations sur la page: cette commande vous ouvre une fenêtre multiple qui peut se révéler intéressante. En particulier on dispose de la possibilité de lister tous les liens présents dans une page et nombre d'utilisateurs seront effectivement surpris de la longueur de cette liste.

    Effacer mes traces: il s'agit d'une commande capitale à employer régulièrement. En effet tout ce que vous faites avec votre navigateur est enregistré et ceci sur une durée qui est de 3 semaines chez Microsoft et de 9 jours par défaut sur Firefox. Si vous visitez beaucoup de pages web la taille mémoire de cet enregistrement peut être gigantesque et parfois saturer votre disque dur et dans ce cas votre machine est complètement bloquée et le plus souvent vous ne vous en sortirez que par une manoeuvre totalement destructrice. C'est donc à éviter. La commande effacer mes traces va donc selon votre désir effacer tout ou partie de l'historique de votre navigation (il suffit de cocher ou décocher les cases avant de cliquer sur effacer mes traces maintenant). Quelques précisions: l'historique ce n'est qu'une liste d'adresses, tandis que le cache c'est le contenu des pages visitées. Comme vous pouvez le constater je n'ai pas coché les cookies ni les mots de passe. Pourquoi? Firefox vous donne la possibilité d'enregistrer vos mots de passe lors de leur création ce qui vous évitera de les retaper la prochaine fois, c'est pourquoi je ne les efface évidemment pas. En ce qui concerne les cookies il s'agit d'un domaine sensible et il convient d'en parler longuement. Les cookies sont des petits programmes qui sont chargés à votre insu dans votre machine lorsque vous visitez un site web, leur rôle peut être utile mais il peut aussi être maléfique voire très dangereux pour votre machine voire parfois pour vous-mêmes et ce n'est pas évident de faire le tri. Certains cookies sont liés à des compteurs. Ainsi chaque fois que vous ouvrez une page d'électron mon amour la société Xiti qui gère mes statistiques de fréquentation utilise un cookie pour vous identifier (votre pays, votre système d'exploitation, votre navigateur et bien sûr les pages que vous avez lues) et l'utilisation qui en est faite sert exclusivement à déterminer par ex que 27% des visiteurs du site utilisaient Firefox en 2007 et seulement 3% Vista et ça me servira à définir les chapitres de ce module PC qui doivent être mis à jour prioritairement. Mais certaines sociétés liées à ce type de compteur s'en servent pour définir votre profil personnel et revendront ce profil à des agences de pub qui inonderont ensuite votre Email de messages indésirables. Donc personnellement je n'efface pas les cookies à ce niveau là, mais il y a d'autres sécurités que nous allons rencontrer dans le menu Options.

    Ce menu affiche une fenêtre multiple (7 possibilités) dont l'une s'appelle Vie privée (figure ci-contre). Elle comporte une zone historique qui, ainsi qu'on l'a déjà signalé, par défaut conserve les pages visitées en mémoire dans votre disque dur pendant 9 jours. Comme vous le constatez la case n'est pas cochée et à chaque fermeture de Firefox cet historique sera automatiquement effacé (donc fréquemment plusieurs fois par jour). On peut cocher la case et remplacer 9 par un autre nombre allant de 0 à 9999. Il est évident que je déconseille absolument tout nombre supérieur à 9, mais on a le droit d'être masochiste.
    Cookies : comme c'est écrit j'accepte les cookies jusqu'à la fermeture de Firefox, ce qui exclut ainsi qu'un cookie transmette des infos sur mon activité alors que Firefox n'est plus ouvert (n'oubliez pas que dès que votre connexion internet est active il n'est pas nécessaire que vous ouvriez votre navigateur pour que des messages soient transmis dans un sens comme dans l'autre sans que vous vous en rendiez compte le plus souvent). Ensuite il y a une case Exceptions. En ouvrant celle-ci vous accédez à la possibilité d'autorisez en permanence certains cookies ou au contraire d'en bloquer systématiquement certains autres. Je n'ai autorisé aucun cookie permanent, par contre j'ai bloqué en permanence les cookies suivants et je vous conseille vivement d'en faire autant (recopiez chacun exactement) doubleclick.com, ww2.doubleclick.com, google.com, google.fr, ask.com, orange.fr
    Vie privée :si vous utilisez une machine à votre travail susceptible d'être vue en votre absence par quelqu'un de malveillant cliquez aussi la première ligne, si vous êtes le seul utilisateur ce n'est pas indispensable. La case paramètres vous ouvre le menu Effacer mes traces vu ci-avant.
    Voyons maintenant les autres fenêtres de ce menu options. La première va vous permettre de définir si votre navigateur s'ouvre au démarrage sur une page blanche (conseillé), ou sur le moteur de recherche de google, ou la page d'accueil de Mozilla. Ensuite vous avez la zone de configuration des téléchargements. L'option essentielle étant de définir où vont être placés les fichiers téléchargés. Personnellement ma démarche est la suivante : je les enregistre sur le bureau. En règle générale il s'agit de logiciels que j'ai l'intention de tester, le fichier téléchargé est donc un fichier d'installation. Lorsqu'il est fini de charger je passe à la phase d'installation et lorsque celle-ci est terminée selon les cas soit j'efface le fichier d'installation dont je n'ai plus besoin, soit je le conserve en le plaçant dans un répertoire créé spécialement et qui s'appelle "logiciels téléchargés" mais en aucun cas je ne le conserve sur le bureau.

    Le menu Contenu comporte un certain nombre d'informations les plus importantes sont visibles sur l'image ci-contre. Il est indispensable de bloquer les popup ce qui évitera que certains sites vous abreuvent de fenêtres publicitaires. Firefox vous informe de toute façon à chaque blocage et vous avez alors la possibilité de lever l'interdiction pour un site particulier. Il est aussi recommandé d'activer javascript car la plupart des sites utilisent des commandes en javascript.
    Le menu Flux ne doit pas être modifié.
    les autres menus n'appellent pas de commentaires particuliers. Laisser la configuration par défaut.

    Précisons enfin que dans le menu d'aide on trouvera tout un chapitre consacré aux différences entre internet explorer et Firefox en matière de terminologie. C'est parfaitement clair.


    La barre de navigation : Ainsi qu'il est montré sur la figure la barre de navigation comporte 2 flèches dont au moins une est verte. En cliquant sur la flèche de gauche on recule d'une page et en cliquant sur l'autre (si elle est verte ce qui n'est pas le cas ici) on revient à la page suivante. La flèche bleue permet d'actualiser l'affichage (comme on a déjà vu précédemment). La croix est un bouton permettant d'arrêter le chargement d'une page (lorsque la croix est rouge ce qui signifie que la page est en cours de chargement). La petite maison permet de se connecter à Mozilla (pratique pour obtenir une mise à jour où un module complémentaire). Dans la fenêtre figure l'adresse du site visité.
    Et à droite de l'écran (2ème figure) on trouve tout ce qui a longtemps fait l'originalité principale de Firefox. Le petit carré orange concerne les flux RSS, c'est à dire la possibilité d'être automatiquement informé quand un site web a subi une mise à jour. En pratique ça ne sert quasiment à rien car très peu de webmasters utilisent ce procédé. En cliquant sur la flèche pointe en bas on peut afficher la liste des derniers sites visités (depuis le dernier effacement des traces).
    Puis vient la fenêtre de recherche. On voit sur l'image un G symbole de Google ce qui signifie que le moteur de recherche par défaut est Google, mais si l'on clique sur la flèche juste à droite on ouvre une liste des moteurs auxquels on peut se connecter très simplement. J'en ai sélectionné une demie douzaine. Comment ça marche? Imaginons que vous recherchiez un site sur Berlioz. Vous tapez Berlioz dans la fenêtre, puis la touche Entrée du clavier et Google procède automatiquement à la recherche sur le mot-clé Berlioz. Bien sûr vous allez obtenir 15000 réponses sur ce mot! Vous allez regarder la première page de propositions de Google, sélectionner l'une des réponses, ouvrir le site, qui va vous entrainer vers un second par ex. Mais le résultat n'est pas satisfaisant, vous souhaitez donc revenir à la page de résultats. Vous avez 2 possibilités soit vous utilisez la flèche verte à l'extrème gauche ce qui est rapide si vous n'avez ouvert qu'une ou 2 pages de sites sur Berlioz, ce qui l'est moins si vous avez feuilleté un site de 35 pages. Dans ce cas la seconde possibilité est préférable. Vous ouvrez le sous menu Edition et cliquez sur la dernière ligne "rechercher à nouveau" et immédiatement la réponse de Google se réaffiche. Supposons que Google ne vous satisfasse pas, vous passez alors à un des autres moteurs de recherche, vous ouvrez la liste et cliquez sur Yahoo par ex. Et, comme le mot Berlioz n'est pas effacé, la recherche démarre instantanément.

    Notons que ce paragraphe concerne Firefox 2. Nous n'utilisons pas, jusqu'à nouvel ordre, la version Firefox 3 qui comporte toujours (lors de notre dernier test en février 2009) des bugs inadmissibles et non corrigés malgré la demande pressante de divers internautes. A ce propos, si vous utilisez Firefox version 3 et que vous constatez que le bug concernant l'affichage (ou plutôt l'incapacité d'affichage) de la police de caractères "symbol", indispensable pour un scientifique, est enfin corrigé, signalez le moi aussitôt.


     
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