![]() |
©
2000-2015 LHERBAUDIERE |
![]() |
dernière
mise à jour 27 février 2013 |
![]() |
Le monde d'internet
avertissement | pourquoi cette page | |||
vocabulaire | quelques définitions | |||
principe du codage | numériser l'info | |||
internet | le réseau international | |||
connexion | via le fournisseur | |||
transmission d'un paquet | découpage du site | |||
l'affichage | la carte graphique | |||
affichage d'un caractère | un caractère sur l'écran | |||
![]() |
![]() |
![]() |
une collection
d'icônes pour visiter tout le site |
AvertissementCe module va tenter de vous expliquer clairement le fonctionnement d'Internet. En effet beaucoup d'utilisateurs d'internet constatent à l'usage des événements qui leur paraissent bizarres, voire complètement invraisemblables : souvent on me demande pourquoi certains sites s'ouvrent instantanément alors que d'autres mettent plusieurs minutes à s'afficher, ou pourquoi lorsqu'on ouvre deux jours de suite le même site il arrive que ça ne se passe pas de la même façon. Ainsi un jour on voit le texte s'afficher puis les images dans l'ordre en partant du haut vers le bas de la page, tandis que le lendemain c'est la deuxième image qui va s'afficher avant la première tandis que la troisième ne s'affiche qu'à moitié alors que la veille elle s'était affichée en entier directement, puis quelques minutes plus tard la deuxième moitié de l'image s'affiche enfin, etc... Nous allons donc tenter de décrypter ce qui se passe réellement.
vocabulairearchive : Dans la terminologie propre aux logiciels de compression, c'est un fichier qui en contient d'autres, le plus souvent sous forme compressée, mais pas obligatoirement. Notons que les outils de compression ne sont pas forcément très efficaces, tout dépendant de l'organisation du fichier avant compression.
Après de nombreux dépannages ou "nettoyages de PC" chez divers amis et relations, j'ai pris conscience que plus de 90% des utilisateurs ont de graves difficultés d'utilisation de leur machine, d'abord parce qu'ils ne maitrisent pas le vocabulaire des "Zinformaticiens" et qu'il s'ensuit une incommunicabilité à peu près totale entre ceux qui savent (ou croient savoir) et ceux qui savent qu'ils ne savent pas. Ce chapitre va donc commencer par quelques courtes définitions que j'espère compréhensibles par tous. Ce lexique ne fait pas double emploi avec les sous-chapitres suivants qui ont pour but de vous apprendre à mieux utiliser et éventuellement comprendre le fonctionnement des outils informatiques définis ici, il ne fait non plus double emploi avec le glossaire qui présente scientifiquement et souvent longuement divers éléments que nous n'avons pu placer ailleurs. Ce lexique ne prétend pas à l'exhaustivité, il est classé par ordre alphabétique par souci de simplicité bien que ce ne soit pas l'idéal absolu.
le principe du codageAvant toute explication il faut avoir compris le principe du codage (voir si besoin le chapitre codage dans le module logique). Les composants électroniques essentiels de votre ordinateur sont constitués d'éléments qui ne peuvent prendre que deux états : soit ils sont conducteurs, soit ils ne le sont pas et il n'y a pas d'autre possibilité. C'est à partir de ce constat qu'on a élaboré tout le monde électronique qui nous entoure aujourd'hui. Nous allons exclusivement nous intéresser au transfert d'information via une ligne téléphonique. Il y a essentiellement deux modes de transfert: d'une part la voix, sous forme analogique (dans ce cas les signaux transmis doivent à l'arrivée être le plus semblable possible au signal de départ pour que le résultat soit intelligible et qu'autant que faire se peut on puisse reconnaitre la voix du correspondant), c'est le téléphone classique et, d'autre part, l'information sous forme numérique, c'est à dire qui a été mise en forme grâce à un processus de codage lequel se traduira par une suite temporelle de signaux extrêmement simples dont la géométrie importe relativement peu (ce qui revient à dire que s'ils sont légèrement déformés lors du transport d'un point à un autre ça n'aura pas d'importance). L'intérêt du codage numérique est que l'on va pouvoir transmettre une quantité d'information gigantesque en un temps donné bien supérieure à ce que l'on peut dire au téléphone dans le même temps. Ceci est possible justement parce que le signal n'a pas à être conservé dans sa forme exacte mais doit simplement conserver les différences de niveau correspondants à des composants électroniques conducteurs ou pas.
InternetInternet c'est comme son nom l'indique un réseau international (d'autres explications plus techniques en page transmission de signal) qui utilise le réseau téléphonique comme moyen pour véhiculer de l'information. On a, d'une part, des serveurs qui sont de gros ordinateurs possédant de nombreux disques de grande taille et dans lesquels sont hébergés (enregistrés) les sites web, d'autre part le réseau téléphonique avec toute sa complexité et enfin en bout d'une ligne votre ordinateur personnel. Pour aller du serveur à votre PC à la différence du cas précédent (chemin clavier-écran) il n'y a pas un chemin unique mais des millions de possibilités et simultanément il y a des millions d'utilisateurs qui échangent des données entre leur PC et un serveur. Alors comment faire pour que ce ne soit pas la pagaille?
fig2: Image très simplifiée d'un réseau. En rouge on a figuré l'un des chemins possibles entre le PC1 et le serveur A. On comprendra que si simultanément le PC2 et le PC3 veulent se connecter sur le serveur B, ils devront nécessairement partager une partie de la connexion entre l'aiguillage 7 par ex et le serveur B. Mais la liaison entre PC2 et serveur B peut aussi passer par les routeurs 6-5-2 et il se peut alors que la liaison PC1 serveur A soit plus efficiente en passant par 1-2-3-7. Tout dépendra de l'encombrement instantané des lignes.
ConnexionPremièrement chaque serveur possède une adresse IP précise unique et invariante qui est en fait l'adresse de sa carte réseau par ex 62.193.202.6 , deuxièmement chaque PC d'utilisateur possède lui aussi une adresse unique (à un instant donné) mais elle n'est pas figée. C'est votre fournisseur d'accès à internet (Orange par ex) qui va vous attribuer une adresse pour la durée de votre session lorsque vous vous connectez. Cette adresse est numérique et correspond à une règle de codage internationale par ex 194.254.17.200 (ainsi les 3 premiers chiffres permettent d'identifier dans quelle zone géographique vous vous trouvez) et n'a rien à voir avec votre numéro de téléphone. Ainsi, par exemple, Orange dispose d'un certain nombre d'adresses utilisables1. Il peut arriver que vous soyez connecté (ligne ADSL) et que vous n'utilisiez pas momentanément votre connexion, mais que simultanément d'autres utilisateurs veuillent se connecter alors que toutes les adresses attribuées à Orange sont utilisées. Que se passe-t-il alors? L'utilisateur qui veut se connecter ne le peut pas tout simplement (ça vous est peut être déjà arrivé de devoir recommencer plusieurs fois la tentative de connexion en particulier si vous habitez une zone reculée), mais, comme il insiste, le robot qui gère les attributions d'adresses va rechercher s'il n'y a pas un utilisateur connecté mais n'utilisant pas sa connexion momentanément et il va le déconnecter pour donner la priorité au nouvel utilisateur (ça vous est arrivé aussi bien sûr, et comme le nombre d'utilisateurs d'internet augmente il y a des heures ou ce processus de déconnexion est fréquent). Bien sûr quand vous voudrez à nouveau utiliser votre liaison il faudra vous reconnecter et l'adresse qui vous sera attribuée alors ne sera plus la même évidemment mais la première de libre dans la liste.
note 1 : lorsque internet a été créé les Etats Unis se sont réservés la part du lion dans l'attribution d'adresses IP, ainsi une université américaine disposait alors d'un potentiel d'adresses supérieur à l'ensemble de ce qui avait été réservé à l'Afrique. L'évolution de la technologie a heureusement permis de faire évoluer cette situation, mais en raison de la progression gigantesque du nombre d'utilisateurs il arrive cependant qu'un fournisseur soit momentanément saturé, une autre réforme devra prochainement être mise en oeuvre sous peine de blocage du réseau.
Transmission d'un paquetSeulement votre PC ne sait pas ce qu'il y a dans cette page d'accueil. Il va donc falloir lui fournir pas mal d'informations complémentaires. En particulier on ignore a priori la longueur de la page d'accueil qu'on va recevoir et d'un site à un autre ça peut varier énormément, et il ne faut pas oublier que vous n'êtes pas le seul à utiliser internet et même peut-être pas le seul en ce moment à vouloir visualiser le même site (à l'instant même où j'écris ces lignes j'ai un indicateur qui m'indique que vous êtes 21 à être connectés sur Electron mon Amour), comment faire pour partager le temps intelligemment entre les divers utilisateurs et faire en sorte que ce soit le bon destinataire qui reçoive le bon fichier?
Le paquet part donc du serveur en direction de votre domicile, en chemin il va rencontrer de nombreux aiguillages (qu'on va appeller routeurs) car il n'y a pas une ligne directe entre le serveur et votre PC. Physiquement un routeur se présente comme un microordinateur disposant de au moins 2 cartes réseaux et souvent plus. Il possède donc une adresse IP pour chaque carte réseau lesquelles peuvent souvent appartenir à deux ou plusieurs réseaux différents. Ainsi quand un routeur reçoit un message il va identifier quel en est le destinataire, consulter sa table de routage pour identifier le chemin et enfin transmettre ce message via sa carte réseau ad hoc. Il est clair qu'une voie libre à l'instant T ne l'est plus forcément à l'instant suivant. Ainsi votre fichier découpé en X paquets sera transmis éventuellement par plusieurs voies différentes. Mais comme il y a de nombreux aiguillages et de nombreux utilisateurs simultanés la ligne libre à l'aiguillage numéro N débouchera peut-être à l'aiguillage N+1 sur des lignes devenues encombrées en direction de votre domicile et votre paquet P sera peut-être envoyé alors sur une ligne "secondaire" plus longue mais moins encombrée. Le résultat c'est qu'à l'arrivée il se peut que le paquet P+1 soit arrivé avant le paquet P et vous verrez alors avec stupeur une partie de fichier s'afficher sur votre écran en laissant un blanc (qui correspond au paquet pas encore arrivé). C'est ainsi que vous aurez peut-être temporairement seulement une moitié d'image affichée.
Nous prendrons le cas le plus fréquent, celui d'une trame Ethernet, conforme à la norme IEEE 802.3. L'un des éléments importants est évidemment sa longueur. Celle-ci n'est pas figée, mais doit avoir entre 64 et 1518 octets. Cette longueur variable entraine évidemment l'obligation d'inclure dans la trame un élément informant de celle-ci. Ainsi les paquets auront une longueur de 1518 octets en général sauf le dernier envoyé qui aura évidemment une dimension inférieure correspondant au solde du fichier à transmettre.
Une trame comporte 6 éléments d'information :
* d'abord un préambule destiné à permettre l'identification du début d'une trame et comportant 8 octets.
* ensuite sur 48 bits l'adresse physique de la carte réseau destinataire
* puis de même (6 octets) l'adresse de départ
* 2 octets indiquent la longueur du message
* le contenu du message qui de facto aura au moins 36 octets de longueur
et enfin sur 32 bits une somme de contrôle calculée par la carte de réseau de départ, et recalculée par celle d'arrivée pour identifier l'intégrité du message et permettre la demande de renvoi de ce paquet s'il est dégradé.
l'affichageLe concepteur du site web a travaillé sur son propre PC pour réaliser une page, selon une certaine présentation, écrite en un certain langage. En pratique les langages informatiques évoluent au cours du temps pour tenir compte des progrès technologiques permettant aujourd'hui certaines fonctionnalités impensables hier. Votre navigateur Internet Explorer, Firefox ou autre doit savoir identifier les commandes figurant dans le code du fichier qui vous a été envoyé et en déduire l'affichage qui normalement doit être conforme à ce qu'a voulu le programmeur. Est-ce toujours vrai? La réponse est non. Parfois le site est très récent et écrit avec la toute dernière version du langage, mais vous vous avez un vieux PC (qui a deux ans!) et votre navigateur ne connait pas cette toute nouvelle fonction du langage et il se plante (dans le meilleur des cas il n'affichera pas une partie de la page). Les pages web sont écrites pour la plus grande part en langage HTML, mais il y a énormément de différences entre le HTML des années 1980 et la dernière version d'aujourd'hui. En outre beaucoup de programmeurs ajoutent au sein du fichier HTML des fonctions écrites en Javascript ou d'autres langages moins répandus et certains navigateurs ne savent pas interpréter correctement ces scripts. Le résultat c'est que parfois ce qui est affiché sur votre écran est moins joli que ce qui a été imaginé par le concepteur du site.
affichage d'un caractère et d'une page complète
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |