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Copyright |
2 pages à l'impression |
version
initiale 2002 |
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dernière
mise à jour 22 mars 2013 |
première partie (1/4) : généralités
un
peu de mécaflu |
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une
grande famille |
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moins
nombreux |
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Nous allons traiter dans le même ensemble les capteurs de débit et ceux de vitesse des fluides car ce sont des grandeurs voisines et l'on détermine souvent l'une à partir de l'autre, mais auparavant nous allons préciser quelques notions de mécanique des fluides qu'il s'agisse de fluides gazeux ou liquides.
Précisons
que si, à température constante, les liquides peuvent être
considérés comme incompressibles et donc de volume indépendant
de la pression, il n'en est pas de même pour les fluides à l'état
gazeux. Ainsi, pour un gaz un débitmètre volumique ne donnera
une indication significative que si l'on connait simultanément la température
et la pression, alors que pour un liquide seule la température sera utile
et qu'en outre elle pourra varier légèrement sans que la plupart
du temps cela affecte de manière significative la précision de
la mesure. Il serait souvent préférable de mesurer le débit
massique, mais c'est plus difficile.
Une autre difficulté provient de ce que l'on appelle les
pertes de charge, c'est à dire la diminution de la pression
le long d'une canalisation qui varie avec le débit, la section et la
nature du fluide.
Enfin le régime d'écoulement dans la canalisation devra lui aussi
être considéré lors du choix d'un type de capteur. On distingue
un écoulement dit laminaire dans
lequel les lignes de courant restent parallèles entre elles et l'écoulement
turbulent dans lequel elles s'enchevêtrent.
Dans le premier cas les pertes de charge sont proportionnelle à la vitesse
de l'écoulement tandis que dans le second elles varient comme le carré
de la vitesse. On caractérisera généralement un écoulement
par un nombre sans dimension, dit nombre de Reynolds, R=VD/n = rVD/µ
où V est la vitesse de l'écoulement, D le diamètre de la
canalisation, n la viscosité cinématique du fluide (en m2/s) et
µ la viscosité dynamique (en poise). On admet dans une canalisation
circulaire que l'écoulement est laminaire pour R<2000 et turbulent
si R>2000.
Bien sûr, outre les éléments précités, les
frottements du fluide sur la canalisation vont avoir une importance, donc plus
une canalisation sera de grand diamètre et de surface lisse et moins
il y aura de frottement et donc d'influence sur le débit. Ceci va évidemment
avoir des conséquences sur la conception et le choix des capteurs (cf
notion de finesse). L'idéal serait évidemment un capteur n'apportant
aucune perturbation au débit c'est à dire un capteur totalement
externe à la canalisation, malheureusement ainsi qu'on va le voir il
y a peu de cas où l'on réussit cet exploit et la plupart des principes
de capteurs vont impliquer la présence dans la canalisation d'un dispositif
qui va plus ou moins modifier l'écoulement.
capteurs de débit volumique
Ce sont les plus nombreux. On va distinguer des capteurs mesurant la vitesse
du fluide, des capteurs exploitant la pression
différentielle entre deux points d'une canalisation, d'autres
basés sur l'effet Vortex...et
dans chacune de ces catégories on rencontrera plusieurs principes possibles.
capteurs de débit massique
On rencontrera essentiellement des capteurs thermiques
et des capteurs exploitant l'effet Coriolis.
Dans le chapitre suivant nous allons présenter quelques capteurs de débit
volumique.